Domaine de la psychologie de la performance et du sport.
Objectifs : OPTIMISATION ENTHOUSIASME SANTÉ BIEN-ÊTRE ÉQUILIBRE
Connaître, exercer et utiliser les mécanismes mentaux propres au bien-être, à l’efficacité ou à la plus grande performance possible, permet à chaque individu ou à chaque athlète engagé dans son propre défi personnel d’agir de manière consciente sur les facteurs psychologiques fondamentaux. Ce qui va favoriser la poursuite de ses objectifs et la prise de bonnes décisions. Ainsi que le perfectionnant des schémas moteurs et une meilleure utilisation des informations que le système nerveux central reçoit de manière constante.
Le/la psychologue de la performance est un expert des processus mentaux qui sous-tendent la performance (individuelle et collective) ainsi que le bien-être, Il/elle intervient également en prévention des risques liés à un contexte particulier. Il/elle conçoit des dispositifs d'interventions appropriés, anime ses interventions et les évalue.
La triade de base étant : évaluation, planification, intervention (préparation psychologique/ mentale ou intervention spécifique et-ou accompagnement psychologique). À laquelle s'ajoute l'évaluation de l'intervention.
Dans un fonctionnement par cycle, le progrès étant continu.
La longitudinalité de l’existence se fait autour de la vie de l’individu sujet et non autour de la vie du professionnel ou de l’athlète. La performance accrue ne peut être envisagée que dans le respect de chaque individu et de son parcours de vie.
Règle de confidentialité : ce qu’ il se passe durant mes interventions est confidentiel. Cette règle est valable pour les interventions en groupe ou chaque participant est garant de la sécurité de cet espace.
Seuls les résultats collectifs et anonymes d’une intervention peuvent être révélés.
Les processus d'optimisation de la performance et d'amélioration du bien-être s'adressent à toutes les personnes ayant des objectifs ou missions à accomplir, particulièrement en situations complexes, contraignantes, difficiles, génératrices d’hyper stress et d’émotions intenses (mission dans l’espace, ONG, sportifs de haut niveau par exemple). Ils concernent :
● Les athlètes, professionnels, expéditionnaires.
● Les leaders et coachs.
● Les dirigeants et leurs collaborateurs.
● Les organisations, groupes, équipes.
Psychologie de la performance et du sport.
PROCESSUS D’OPTIMISATION
DE LA PERFORMANCE
La performance, règles de base (rappel) :
- Cela pourrait sonner comme une évidence, mais il convient de le rappeler : tout ce qui « coince », tout malaise, tous les dysfonctionnements (individuels ou de groupe), influencent la performance. Une fois cela considéré, on comprend la nécessité des évaluations ou bilans qui vont permettre de mettre des problématiques en lumière (lorsqu'elles existent évidemment). Suite à quoi les interventions visent en première intention les problématiques les plus préjudiciables.
- Les forces non exploitées reste des forces inutiles. Après avoir identifié leurs forces, les individus doivent vraiment les mettre en pratique pour obtenir les effets escomptés. Ces effets positifs perdurent alors jusqu’à six mois plus tard, d’après les suivis effectués. Seligman et all (2005) .
- C'est en gagnant en bien-être que l'on améliore la performance. En travaillant sur les problématiques, en travaillant sur les forces non exploitées, de par l’acquisition de connaissances, compétences et de méthodes, "etc".
Ce qui se décline en interventions multiples en fonction du contexte à un moment T.
Identifier des problématiques ou points faibles.
Et agir dessus.
En absence de problématique à résoudre en priorité.
Renforcement des compétences et acquisition de nouvelles.
Évaluation et bilan.
- Analyse de la demande
Au départ, il y a toujours une demande. Je suis contactée pour quelque chose. Il convient de préciser que la demande n’est pas toujours initiée par les personnes qui participeront à l’intervention sollicitée, dans ces cas, il faudra obtenir leur adhésion. Il peut arriver aussi que la demande se base sur « un diagnostic » erroné d’un commanditaire, c’est pourquoi je me base sur mes propres évaluations.
- L’évaluation ou bilan
Préambule qui permet de cerner les dimensions d’une personne ou d'un groupe dans sa singularité. Ainsi que les ressources, les modes de fonctionnement, la motivation, les problématiques rencontrées, les compétences à acquérir ou renforcer, "etc.".
Cette évaluation se fait aux moyens de l’observation, d’entretiens individuels ou de groupe et de questionnaires psychométriques validés.
L’évaluation va permettre, dans une approche collaborative, de proposer l’intervention la mieux appropriée à la situation et aux individus concernés.
L’évaluation a pour objectifs principaux :
- D’accueillir la demande et identifier besoins et attentes.
- D’évaluer le fonctionnement (stratégies cognitives et comportement) et la motivation.
- De détecter la présence des problématiques à résoudre en priorité.
- D’évaluer les compétences à gérer les événements et situations qu'un contexte implique, et déterminer celles qu’il est nécessaire de renforcer ou d’acquérir.
- De repérer les facteurs de vulnérabilité et de protection.
→ Plusieurs types d'interventions peuvent alors être proposés :
- L’accompagnement psychologique est une intervention qui vise des problématiques rencontrées dans le contexte professionnel ou sportif. Et s’étend au-delà, à l’articulation avec la vie privée et aux problématiques de cette dernière, pour les personnes qui le souhaitent.
- Préparation psychologique ou préparation mentale.
Elle consiste à renforcer certaines compétences et à en acquérir de nouvelles. La préparation psychologique vise des compétences assez ciblées au moyen de méthodes validées scientifiquement et/ou de protocoles systématisés Elle ne peut être envisagée que lorsque les individus, les groupes ou les équipes sont correctement adaptés à leur environnement et « vont bien ».
- Interventions spécifiques de formations, de prévention ou de réhabilitation.
Relatives à la dynamique de groupe et à la cohésion d'équipe, qui sont des interventions spécifiques à un groupe ou une équipe.
Relatives aux contraintes relevant d’un contexte donné (par exemple la prévention du dopage, ou de l'état de stress post-traumatique).
Concernent également tous les facteurs qui n’entrent pas dans le champ de la préparation psychologiques ou mentale.
Etc.
Motifs d'Interventions.
Problématique (s) anciennes ou généralisées,
ou bien récentes et associées à un « malaise » important.
Troubles anxieux, estime de soi, épisode dépressif, anorexie, "etc".
→ Domaine du psychologue clinicien-ne/psychothérapeute.
Problématiques en lien avec les objectifs professionnels ou sportifs et leur contexte.
→ Domaine du psychologue PPS : suivi psychologique
→ Domaine du psychologue PPS : interventions spécifiques, intervention de prévention, interventions de réhabilitation.
Individus bien adaptés à leur environnement et en bonne santé.
Qui souhaitent optimiser leurs performances.
→ Domaine du psychologue PPS : préparation psychologique, formations, amélioration de la cohésion d'équipe,"etc".
→ Prévention - Sensibilisation - Conférences
→ Évaluation et bilan.
→ Suivi psychologique individuel lorsqu’il s'avère nécessaire ou qu'il est sollicité.
→ Préparation psychologique/mentale à visée d’amélioration du bien-être et de la performance en situation contraignante.
→ Interventions spécifiques (problématiques d'un contexte spécifique, dynamique de groupe/cohésion d'équipes, projets d'amélioration de conditions d'exercice, etc.) .
→ Formations à visé prophylactique ou de développement de soi sur les thèmes de la régulation émotionnelle, l'intelligence émotionnelle, la gestion du stress, les facteurs de flow, etc.
L'accompagnement ou suivi psychologique.
L'accompagnement psychologique doit être envisagé lorsqu’un individu rencontre des difficultés qui l’empêchent de s’engager pleinement et sereinement dans sa pratique ou profession. Ces difficultés pouvant par exemple concerner l’adaptation à un nouveau contexte, ou le domaine relationnel, ou des questionnements. Il n'est pas possible de travailler à l'amélioration de la performance tant que des problématiques font obstacle à l'équilibre psychique dont dépend la santé globale d'un individu.
Le psychologue propose un espace de confidentialité, d’écoute bienveillante et neutre, en marge du contexte d’exercice et de sa dynamique. Un espace dans lequel l'individu sujet va pouvoir prendre du recul, se situer ou re-situer vis-à-vis de son projet et de ses objectifs. Se reconnecter à ses aspirations ou à sa motivation, pouvoir envisager la satisfaction de ses besoins non comblés et résoudre ses problématiques relationnelles ou autres. Afin de poursuivre sereinement la trajectoire dont il a décidé.
L’objectif est l’établissement d’un équilibre, d’une bonne santé qui inclue la santé mentale positive,
propice à la poursuite des objectifs. Le suivi psychologique est aussi à visé prophylactique.
Durant cette prise en charge, le psychologue ne cherche pas à améliorer la performance par des méthodes visant l’amélioration du potentiel (apprentissages) mais à réduire les facteurs qui influencent négativement la performance et le bien-être.
Cet accompagnement peut se faire en individuel ou en groupe (groupe de parole par exemple).
Cet accompagnement peut s’étendre au-delà des problématiques rencontrées dans la sphère professionnelle ou le contexte des athlètes, pour les personnes qui le souhaitent. Décider de prendre le temps de se comprendre, de comprendre ce qui fait obstacle à un meilleur fonctionnement, est à moyen et long terme favorable à la poursuite de nos objectifs. Ainsi qu'à notre croissance personnelle tout comme au bien-être et à la performance. Ce n’est en rien une perte de temps.
La préparation psychologique (ou mentale) .
La préparation psychologique (ou mentale) consiste à des formations (qui suivent les lois de l’apprentissage) destinées à l’optimisation de la performance. De par l’acquisition de connaissances (y compris sur soi-même), de méthodes et de compétences. Ces interventions se font au moyen de protocoles incluant des méthodes systématisées scientifiquement validées. La préparation psychologique se pratique en différents contextes, lorsque les individus vont bien et y sont bien adaptés. Cependant certains contextes particuliers nécessitent une adaptation des formations ou l’ajout de modules complémentaires (situations de conflits, situations extrêmes, risques importants de nature anxio-traumatique ou autres), pour cette raison, je qualifie ces interventions d’interventions spécifiques.
Les formations de préparation psychologique se réalisent à distance des objectifs clefs, c’est-à-dire une période de quatre mois environ.
En savoir plus page suivante : la préparation psychologique.
En savoir plus page suivante.
Méthode P.D.C.A,
fonctionnement par cycles.
Formations et interventions spécifiques
Sous ce terme d’interventions spécifiques, j’ai regroupé des interventions très différentes.
Dans certains contextes particuliers, une adaptation des formations de préparation mentale ou l’ajout de modules complémentaires est nécessaire (situations de conflits, situations extrêmes, risques importants de nature anxio-traumatique ou autres).
De plus, comme déjà mentionnée, une psychologue n’est pas uniquement une préparatrice mentale. Les évaluations peuvent mettre en évidences des indicateurs de problématiques à cibler, des actions de prévention ou de réhabilitation peuvent s'avérer nécessaires.
Enfin, ma créativité et mes compétences annexes au métier de psychologue, me permettent de conceptualiser des interventions originales (ou d’y participer).
On va retrouver par exemple :
- Toutes les formations et interventions relatives aux dynamiques interpersonnelles et à la cohésion d'équipe.
- Les interventions de prévention.
- Les interventions sur des thématiques lorsque des indicateurs montrent qu'elles seraient nécessaires.
- Les interventions de réhabilitation, lorsqu'une problématique a pris trop d'envergure.
- Les formations de perfectionnement de développement de l'intelligence émotionnelle (en fonction des acquis d'une première intervention).
- Les périodes de crises et de changement dans une organisation.
- La conception des activités de Team building et séminaires.
- La préparation de missions en contextes spécifiques : missions spatiales, en ONG,, zone de conflits,"etc".
- La préparation d'expéditions lointaines, altitudes extrêmes, rallyes dans le désert, « etc. », soit des situations à contraintes spécifiques.
- Les formations pour professionnels souhaitant introduire une méthode dans leur pratique. Ce peut-être le cas de la mindfulness ou de l'imagerie mentale en psychothérapie, de la régulation émotionnelle pour les enseignants, "etc.".
- La conception de voyages ayant pour but de travailler certaines compétences en situation provoquée (cohésion d'équipe, régulation émotionnelle,"etc" ).
Une page est dédiée aux modalités d'intervention.
Au-delà des objectifs spécifiques
Le ou la psychologue PPS travaille principalement sur les facteurs qui concernent les objectifs d'une personne ou d'un groupe. Chaque individu peut décider de poursuivre un travail sur soi plus approfondi qui s’étendra à d’autres sphères de sa vie. Il s’agit alors d’une décision personnelle, qui entre dans le champ du développement de soi ou dans celui de la résolution de problématiques plus anciennes. Et qui va davantage concerner le/la psychologue clinicien (ne) ou psychothérapeute. Pour ma part, je suis formée pour pouvoir répondre à ce type de demandes.
À propos de la motivation.
Pour clore cette page, je vais donner l’exemple de la motivation, un thème d’intervention pour lequel j’ai souvent été sollicitée.
Durant un séminaire ou j’intervenais avec d’autres alpinistes
himalayistes, notre motivation considérée exceptionnelle a été questionnée
par les dirigeants du groupe pour lequel nous intervenions. Lorsque qu’il nous
a été demandé d'écrire le moteur principal de notre engagement dans notre
activité, tous les alpinistes ont écrit le mot rêve.
En second, nous avions indiqué le mot « sensations » au pluriel. Autant dire que sans ces deux mots rêve et sensation, il y a de fortes chances que nous ne nous soyons pas contraints aux énormes entraînements qui ponctuaient notre quotidien des années durant. Pourtant, ma motivation pour mon travail de psychologue et pour l’acquisition de nouvelles connaissances est également très forte, elle se base sur d’autres leviers de mobilisation de mon engagement à l'action.
Je donne cet exemple pour montrer que le travail sur les facteurs motivationnels est complexe, il n’existe pas de procédure à proprement parler qui agiraient directement sur le curseur motivation dans tous les contextes. Le concept de motivation a même été considéré être un construit hypothétique : « Le concept de motivation représente le construit hypothétique utilisé, afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement » (Vallerand et Thill, 1993).
La motivation est sous-tendue par de nombreux facteurs qui diffèrent d’un individu à l’autre, les processus internes/externes qui poussent l’individu à s’engager durablement dans une activité ont des composantes subjectives. Aussi est-il nécessaire, lorsque l’on travaille au niveau d’une équipe, de pouvoir cultiver les différentes orientations motivationnelles
La motivation est sous-tendue par tous les indicateurs de santé mentale positive exposé dans une page dédiée : la santé mentale positive. Ainsi que par d’autres indicateurs, j’en liste quelques-uns ci-dessous :
- Le bien-être.
- Le climat motivationnel généré par les leaders et coachs. Ce climat peut être source d’anxiété ou au contraire source de validation et d’épanouissement.
- Les besoins d’un individu. Trois besoins fondamentaux ont été identifiés par Deci et Ryan (2000/2002) : besoin d’autonomie, de compétence et d’appartenance. Quant aux autres besoins davantage individuels, les compétences émotionnelles vont permettre de mieux les satisfaire. La nature des émotions indique les besoins non satisfaits.
- La régulation émotionnelle. Dans la mesure où les émotions agréables soutiennent la motivation et la volonté de s’engager dans la discipline choisie. Mais que tout objectif s’accompagne aussi d’émotions moins agréables et stimulantes, telles que la frustration, la peur, la honte. Gérer les émotions déplaisantes et augmenter les plaisantes s’avère être opportun pour maintenir une bonne motivation.
- La nature de la motivation (motivation intrinsèque ou extrinsèque), le sentiment d'autodétermination.
- Le parcours de vie d’un individu.
- Des valeurs subjectives et/ou des passions. S’engager selon ses valeurs se travaille avec la méthode A.C.T qui se décline en programme MAC destiné aux sportifs.
- La motivation à bien réaliser une tâche (motivation d’accomplissement).
- L’attitude vis-à-vis des obstacles et des contre-performances.
- Tempérament de challenger : se fixer des buts exigeants.
- L’ambiance dans le contexte d’évolution.
- L’état de fatigue, et donc la gestion du rythme.
- La monotonie de l’activité.
Etc.
Pour éviter le découragement la méthode de fixation de but est assez souvent utilisé en préparation psychologique. Sans but, l’énergie n’est pas canalisée et la satisfaction plus difficile (on est satisfait de quoi ?). Tandis que des objectifs inatteignables sont des démotivateurs. Un travail sur la fixation d’objectifs spécifiés, atteignables dans un temps déterminé, qui concerne une tâche et non pas le résultat, et mesurables, peut s’avérer positif.
La méthode T.A.R.G.E.T. est également « une classique ». T pour Tâche, lorsqu’elles sont trop répétitives. A comme Autorité, à opposé à l’autonomie. R comme Récompense, lorsque l’évaluation se fait davantage sur le résultat que sur le travail engagé (performance réelle effectuée). G comme Groupement, concerne le sentiment d’appartenance au groupe. T comme Temps, lorsque trop de demandes et que le travail ne semble pas porter ses fruits.
Reste que souvent, pour intervenir sur la motivation, il faudra procéder à des interventions individualisées, à partir d'un bilan ou d’une évaluation, au niveau d’une équipe (incluant les leaders) ou au niveau d’un individu.