Mon travail de psychologue de la Performance et du sport
en différents contextes
Sportifs et athlètes de haut niveau.
ONG, préparation et retour de Missions. Interventions en missions.
Entreprises et organisations
Soignants, urgentistes, secouristes
Artistes.
Certaines professions ou objectifs, tout comme les doubles projets que mènent les athlètes impliquent de facto des situations particulièrement gourmandes en ressources, compétences psychologiques et énergie.
Dans ces contextes, un haut niveau de performance est nécessaire au quotidien. Il existe aussi des environnements particulièrement hostiles, dans lesquels l’humain pourrait être confronté à des événements qui vont dépasser ses capacités d’élaboration, ce qu’il faut prévenir.
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Intervenants en situations contraignantes.
Intervenants humanitaires
Préparation de missions.
Organisations.
Managers-Collaborateurs- Équipes.
La psychologie de la performance et du sport s’adresse en priorité aux individus confrontés à ces situations contraignantes, voire extrêmes, et s’intéresse aux processus mentaux qui sous-tendent à la fois la performance (individuelle et collective) et le bien-être. Deux aspects indissociables qui ont des répercussions importantes l’un sur l’autre. En période de crise, de changement ou de missions dans des contextes nouveaux pour un individu ou un groupe, le psychologue PPS peut travailler sur la performance adaptative définie comme la capacité des individus à s’adapter à de nouvelles conditions et exigences.
Exception faite des formations à partir de protocoles destinés à l’acquisition de compétences de bases que je propose, je conceptualise mes interventions à partir d’un contexte particulier et donc d’une demande « unique » à laquelle fait suite une évaluation. Aucune intervention n’est identique, mon expérience et mes formations me permettent des propositions variées. Les lignes qui suivent sont donc loin de concerner des listes exhaustives de problématiques et d'interventions possibles.
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Sportifs et athlètes de haut niveau.
Dans ce contexte, les objectifs de performance sont clairement affichés et il s’agit de performances remarquables dans la mesure où peu de personnes en sont capables. Et ces performances remarquables imposent un énorme travail au quotidien.
Il n’y a qu’un champion du monde et trois places seulement sur un podium. Ce qui implique une gestion particulière des objectifs, des événements et de la réaction aux résultats.
En effet, le résultat et performance ne sont pas des mots interchangeables, cependant le public des événements sportifs s’attache généralement aux résultats, il en va de même pour les médias, même si les choses commencent à changer. On peut par exemple essayer de s’imaginer être aligné sur un 100 m aux côtés d’Usain Bolt lorsqu’il était à son apogée. Ces attentes extérieures sont un point de plus à gérer pour les athlètes et leurs coachs.
Que l’on se fixe des objectifs de résultat ou de performance, il est rare de ne pas devoir composer aussi avec les contre-performances, la vie est rarement une ascension linéaire.
La vie des athlètes et de leurs coachs ne se limite cependant pas à la performance, en tout cas pas au sens où on pourrait entendre une vie épanouissante menée en pleine santé mentale. Tous les autres pans sont à préserver, y compris la croissance personnelle et les relations affectives, malgré des emplois du temps extrêmement chargés et la pression médiatique. La récupération psychique est primordiale aussi.
Les périodes de blessures qui n’arrivent pas toujours par hasard sont des moments à savoir gérer.
Les carrières qui reposent sur la performance physique sont plus ou moins courtes, fatalement viendra le moment de la reconversion.
Quant au coach, leur leadership et leur communication sont d’une importance capitale pour la relation entraineur-entrainé(e-s). À certains moments, un mot ou une phrase sont à même de faire basculer le cours des choses. Au quotidien, les critiques sont nécessaires, on n’avance pas sans affronter le négatif, mais il existe des façons de les formuler sans blesser ni impacter la performance et l'équilibre psychologique.
Enfin, la cohésion d’équipe a une importance cruciale, pour les sports collectifs bien sûr, mais aussi pour les sports individuels avec les partenaires d’entraînement.
Le travail sur les facteurs de performance comme exposé dans les pages qui précède suit des règles de déontologie et n’est envisagé que lorsque les individus sont bien adaptés à leur environnement. Déjà du fait que tout malaise influence la performance, mais aussi pour des raisons déontologiques
Je pense que l’équilibre de vie, le sentiment de croître aussi en tant qu'individu singulier, de penser ses doubles projets en s’assurant d’une reconversion épanouissante sont des facteurs primordiaux pour exploiter au mieux son potentiel dans l’ici et maintenir et maintenir sa motivation. C’est ainsi que je pratique ma profession.
Il se trouve que parmi les formations destinées à optimisation de la performance beaucoup de compétences visées sont « exploitables » en dehors du sport, dans la vie quotidienne. Par exemple mieux gérer nos émotions, nous propose aussi de vivre de meilleures relations.
Plusieurs études ont montré qu'il est intéressant pour les athlètes, les coachs et dirigeants de posséder une bonne intelligence émotionnelle, c'est pourquoi je propose des formations de perfectionnement de ces compétences en particulier. Je propose également un travail sur les facteurs qui permettent de multiplier les états de flow.
Quand les athlètes y sont favorables, du fait de la validation des interventions basées sur la pleine conscience en contexte sportif, j’en propose. S’engager malgré les impondérables et les contres coups en développant ses valeurs, apprendre à ne pas réagir aux fautes commises durant une compétition, m’apparaissent des attitudes favorables et à la performance et à la croissance. On est au-delà de la dimension de l’amélioration du bien-être et de la performance avec ces méthodes.
Ce bref exposé des problématiques éventuelles à prendre en considération et des facteurs à travailler oriente mon travail à la fois vers des interventions de formation en groupe et vers des accompagnements individuels, ainsi que des suivis sur le terrain. L’accompagnement psychologique des athlètes de haut niveau nécessite des interventions davantage individualisées sur une plus longue période, qui peuvent inclure l’accompagnement sur les compétitions.
ONG, préparation et retour de Missions.
Interventions en missions.
Le travail en ONG est largement favorisé par l’accroissement de compétences psychologiques. Les missions exigent un haut niveau de performance et de compétences tandis qu’elles tendent à des objectifs qui s’accompagnent d’événements et de conditions qui vont accroître l’intensité du stress et du vécu émotionnel déplaisant des individus. Les conditions de vie peuvent être spartiates ou à contraintes.
Aussi, le développement des compétences émotionnelles est très pertinent dans ce contexte.
La gestion du stress aigu est primordiale. La confrontation à des vécus et/ou des événements traumatisants nécessite aussi la prévention des risques anxio-traumatiques, tels que la fatigue compassionnelle, le stress traumatique et le burn-out. Une fois que ces problématiques s'avèrent être présentent, les individus doivent pouvoir bénéficier d'une psychothérapie adaptée.
La cohésion d’équipe est cruciale lorsque l’équipe représente quasiment à elle seule l’écosystème de ses membres. La cohésion va favoriser l’efficacité de l'équipe, le soutien mutuel, en même temps que le fait que chacun puisse préserver son propre espace, une mission est un temps fort qui s’inscrit dans la linéarité d’une existence.
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Ma double formation de clinicienne psychothérapeute et de psychologue de la performance, ainsi que mes expériences dans le domaine de l'expatriation en situations difficiles, favorisent mes interventions en ONG.
Entreprises et organisations.
Optimisation de la performance et du bien-être.
- Évaluation
- Formation à visé d’acquisition de compétences individuelles.
- Cohésion d’équipe.
- Leadership.
Périodes de crises ou de changement.
Prévention des risques psychosociaux et réhabilitation si nécessaire.
Promotion de la santé mentale positive et du bien-être.
Au niveau individuel.
L’hyper stress chronique génère des effets délétères sur les individus et les organisations, apprendre les compétences à le gérer devient crucial. Cependant, stress et émotions sont souvent confondus, et sont d'ailleurs corrélés, aussi mes formations à ce niveau concernent à la fois la gestion du stress et la régulation émotionnelle. Une étape dans le développement de l’intelligence émotionnelle.
Je propose deux formations à la gestion du stress et la régulation émotionnelle validés scientifiquement, qui dans l’idéal doivent être poursuivis par une formation complémentaire qui vise l’amélioration de la communication interpersonnelle.
Une fois ces compétences acquises, d’autres facteurs de bien-être au travail et d’amélioration de la performance peuvent être travaillés. Parmi eux, tous les facteurs de santé mentale positive, le sentiment d’auto-efficacité, l’assertivité, la fixation d’objectifs, l’amélioration du flow (attention dirigé et concentration), les stratégies d’adaptation, le développement de l’intelligence émotionnelle, « etc. ». Les évaluations permettent de discerner les facteurs à cibler.
Au niveau des équipes
Outre les compétences individuelles et de communication, la cohésion d’équipe implique plusieurs facteurs, certains étant de mon ressort d’intervention et d’autres moins. Ce qui signifie que sans l’implication des cadres et dirigeants dans l’amélioration des facteurs de bien-être qui sous-tendent la performance, il y aura toujours des ombres. La cohésion implique la clarification des valeurs communes et des règles de fonctionnement que les membres d’un groupe ou d’une équipe se fixent et partagent entre eux. Afin que les rôles et les responsabilités puissent être acceptés, les sentiments d’autonomie et de satisfaction personnelle sont importants. Une évaluation confidentielle avec différents moyens (entretiens, observations, questionnaires) est précieuse pour définir une intervention efficace.
J’utilise beaucoup de techniques actives, d’une part elles sont validées comme les plus efficaces, et d’autre part la mise en situation est sans appel pour démontrer les fonctionnements les plus adaptés à renforcer et les moins adaptés à modifier. Tandis que l’action permettra d’expérimenter de nouveaux comportements. Ces techniques actives peuvent être utilisées à de multiples niveaux, par exemple pour la résolution de conflits, la résolution de problèmes ou pour apprendre à mieux faire face ensemble à une situation urgente.
Mon travail vise l’amélioration de la cohésion au niveau de la motivation orientée sur la tâche, la cohésion sociale, ainsi que le bien-être des membres d’une équipe. Le bien-être dans ce contexte s’entend au-delà de l’absence de stress, à la satisfaction des besoins d’épanouissement personnel dans le respect mutuel (qui implique la connaissance et la reconnaissance des autres, de leurs compétences). Il s’agit de s’ouvrir à des solutions, et de les chercher ensemble à partir de demandes assertives.
Au niveau des cadres et dirigeants.
Le leadership vient de l’anglais to lead = conduire, il peut et doit être entraîné. Le leader est un professionnel des relations, il garantit l’homéostasie et la survie du groupe. Il organise la pensée dans les moments de confusion et de fatigue. Il trouve et valorise les ressources internes et externes nécessaires pour la croissance du groupe. De par un processus d’influence, caractérisé par la capacité de déterminer un consensus volontaire, une acceptation subjective et motivée auprès de gens, vis-à-vis des objectifs du groupe. Il n’existe pas de prototype d’un bon leader, améliorer son leadership se travaille à partir des caractéristiques de chaque individu, et des points positifs/négatifs des modes de leadership modélisés.
Les leaders et certainement davantage que leurs collaborateurs du fait de l’effet « boule de neige » devraient idéalement mieux gérer leur stress, leurs émotions, leurs relations interpersonnelles. Tout en préservant un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée et en établissant des limites saines. Un bon leader possède et connaît ses propres zones d’ombre.
L’intelligence émotionnelle, une compétence clef des leaders.
« Les dirigeants les plus efficaces se ressemblent tous d'une manière cruciale : ils ont tous un haut degré de ce que l'on appelle désormais l'intelligence émotionnelle. » .
Goleman (1998)
En 1920 Edward L. Thorndike introduit l’idée d’une caractéristique de l’intelligence qu’il appellera « intelligence sociale ». Depuis de nombreuses études ont mené des chercheurs à poser les termes similaires sur le fond, d’intelligence émotionnelle et de compétences émotionnelles, et à montrer comment les travailler. L’ouvrage de Daniel Goleman, professeur de psychologie et journaliste au New York Times, intitulé "L’Intelligence émotionnelle" (1995 ;1997) a médiatisé ce concept tout en générant une multitude de recherches.
Ce travail d’amélioration de l’intelligence émotionnelle ou compétences émotionnelle (selon les conceptions théoriques) est au centre de ma pratique.
Soignants, urgentistes, secouristes.
Ces corps de métier impliquent compétences et risques pour la santé similaires aux missions en ONG, expatriation en moins, tandis que ces professions s'exercent dans des organisations. Les interventions à leur niveau vont donc être du même ordre que celles indiquées ci-dessus à propos des spécificités des contextes des ONG et des organisations. Pour les secouristes, j'aborde la prise de risque et les biais possibles d'évaluation.
Par ailleurs, une fois les formations suivies pour leur propre compte, les professionnels peuvent souhaiter les incorporer dans leurs pratiques. Par exemple utiliser la relaxation dans la prise en charge de patients ou de personnes secourues.
C'est pourquoi je propose des compléments de formations méditation de pleine conscience et méthodes psychocorporelles aux professionnels désireux de les utiliser avec un public de patients. Il s'agit d'apprendre à mener une séance, de comprendre les applications possibles, les limites et les contre-indications.
La psychologie de la performance et du sport s’adresse aux artistes. Il existe des similitudes avec le contexte du sport du haut niveau appréhendé plus haut, les doubles projets au moment de la scolarité notamment et le fait de travailler avec son corps pour les domaines artistiques comme la danse ou le cirque, tandis que le trac est un épidote de stress aigu que l’on apprend à gérer comme les sportifs. Il existe aussi des spécificités, comme placer sa voix, provoquer une émotion précise chez l’autre, être en perpétuel déplacement, passer d’un projet à l’autre qui équivaut à changer d’équipe souvent, « ect. ». Au-delà des problématiques abordées par la psychologie de la performance et du sport qui concerne tous les « performers », le développement des facteurs de flow et de l’intelligence émotionnelle s’imposent de mon point de vue dans ce contexte, comme les compétences de pleine conscience. Les leaders quant à eux doivent être capables de générer une ambiance propice à la performance à chaque changement d’équipe de travail.
Artistes
Développement tout au long de la vie.
L’entourage (éducateurs, enseignants, parents) de jeunes athlètes auprès desquels je suis intervenue pour dispenser une formation en gestion du stress régulation émotionnelle, s’est montré intéressé à suivre la même formation. Considérant que tout le monde y aurait grand intérêt, ce qui est absolument vrai.
Le fruit des recherches en psychologie de la performance et du sport concerne en réalité tout le monde.
Je propose donc aux personnes des stages qui visent le développement de soi tout au long de la vie. Ils permettent d’acquérir les compétences visées par la psychologie de la performance et du sport, les thématiques s’étendent au-delà cependant de celles envisagées pour l’optimisation de la performance.