Psychologie de la performance et du sport
La Psychologie de la Performance Humaine est un domaine de la psychologie qui étudie les professionnels (athlètes ou non-athlètes) et les équipes dans le but d’éclairer leurs mécanismes mentaux, d’améliorer leur performance et leur bien-être, en essayant de FAIRE CORRESPONDRE LA PERFORMANCE RÉELLE AVEC LA PERFORMANCE POTENTIELLE.
Connaître, exercer et utiliser les mécanismes mentaux propres au bien-être, à l’efficacité ou à la plus grande performance possible, permet à chaque individu ou à chaque athlète engagé dans son propre défi personnel d’agir de manière consciente sur les facteurs psychologiques fondamentaux. Ce qui va favoriser la poursuite de ses objectifs et la prise de bonnes décisions. Ainsi que le perfectionnant des schémas moteurs et une meilleure utilisation des informations que le système nerveux central reçoit de manière constante.
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La performance a parfois par le passé été envisagée de façon « simplifiée », par exemple en étudiant les corrélations entre personnalité, motivation et performance. Aujourd’hui, bien des facteurs ont été identifié et la performance se pense autrement, le bien-être est au centre des objectifs dans une approche relevant aussi de la psychologie de la santé mentale positive, les compétences émotionnelles ont été identifiées comme capitales. Le psychologue veille à l'équilibre global des individus, d'autant plus que tout malaise impacte la performance, tandis que l’enthousiasme supporte la motivation« etc. ». La psychologie de la performance s’attache à énormément de variables mise en évidence dans différents champs théoriques de la psychologie. L’approche psychocorporelle est incontournable ne serait-ce que du fait du caractère multicomponentiel des émotions et de l’objectif de la gestion du stress qui est une compétence capitale dont la santé dépend.
​La psychologie de la performance et du sport est un champ de la psychologie très scientifique, ce qui n’empêche malheureusement pas des propositions d’intervention à partir de la PNL, ennéagramme, analyse transactionnelle, MBTI, « etc. » , autant de méthodes non validées et pourtant utilisées.
Un-e psychologue de la performance et du sport est avant tout un-e psychologue, qui est spécialisé en processus mentaux qui sous- tendent la performance et le bien-être, la préparation psychologique (ou mentale) à des objectifs qui ne représentent qu’une partie de ses interventions.
Le milieu du sport s’est énormément intéressé à l’optimisation de la performance par le développement de compétences psychologique, chaque sportif développe d’ailleurs de façon intuitive ses propres routines.
La première recherche en psychologie du sport a eu lieu en 1898 lorsque Norman Triplett a étudié les effets de la présence d’autres concurrents sur la performance cycliste. Le premier laboratoire de Psychologie du Sport a été créé en Allemagne en 1920 par Karl Diem, auprès de la Deutsche Sporthoschule de Berlin. En 1923, le premier cours de Psychologie du Sport portait sur l’influence de certains facteurs sur la performance. Facteurs tels que les temps de réaction, la prise de conscience mentale, la tension vs la relaxation musculaire et la personnalité.
Au fil du temps, la préparation mentale des sportifs s’est développée sur les bases de travaux de recherche et avec elle le métier de préparateur mental qui n’implique pas d’être psychologue, mais d’avoir suivi une formation adéquate (il en existe d’excellentes.). En même temps de nouveaux champs de la psychologie, se sont créés en, comme ceux de la psychologie des organisations, de la santé, de la psychologie positive, de la psychologie de la performance, « etc.». Des travaux ayant pour objet les processus mentaux qui sous-tendent le bien-être et la performance dans différents domaines se sont développés, ils sont à l’origine de protocoles à objectifs de santé mentale et de performance, mais également d’intervention plus individualisées nécessaires.
La préparation « mentale » s’est étendue à d’autres domaines tandis que les psychologues la déclinent en préparation psychologique qui est un de leur domaine d’intervention, mais auquel ils ne limitent pas. En effet la préparation psychologique qui ne peut être pratiquée qu’à certains moments et dans certaines conditions qu’il convient d’évaluer ne représente qu’une partie du travail des psychologues
La psychologie de la performance et du sport est un champ de recherche relativement "jeune" qui étudie la dynamique psychologique des individus qui évoluent en contextes contraignants, énergivores, ainsi que les modalités d'intervention à mener pour favoriser les facteurs identifiés et l'acquisition de compétences appropriées aux objectifs.
Les objectifs ciblés doivent être réalistes et atteignables au regard des limites humaines, des compétences et des contraintes.
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Les psychologues observent et évaluent, analysent les problématiques à partir de différents modèles de référence, utilisent des indicateurs de performance et de bien-être.
Pour répondre à la question : "Comment intervenir au moyen d'une intervention ciblée appropriée et planifiée ? " Sans jamais perdre de vue le nécessaire sentiment d’identité des individus, leur conscience de soi, leur satisfaction de vie, "etc".
Expertise du psychologue de la performance et du sport.
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Dispositifs d’intervention favorisant à la fois la performance et le bien-être des personnes en situations contraignantes et stressantes.
→ Prévention. Conception. Accompagnement. Formation. Intervention et évaluation.
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Analyser les besoins individuels, collectifs et organisationnels en psychologie appliquée à la performance dans différents contextes,
→ Afin de proposer des interventions ciblées et adaptées dans le cadre de différents modèles théoriques et méthodologiques.
Répondre aux problématiques de la recherche fondamentale ou appliquée dans les champs de la psychologie de la performance et de la psychologie du sport.
Différences entre un préparateur mental un psychologue clinicien (psychothérapeute) et un psychologue de la performance et du sport ?
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La profession de psychologue est réglementée, le titre s'obtient au terme d'un parcours universitaire bac+5 très sélectif.
Le titre de psychologue n'est pas automatiquement assorti de celui de psychothérapeute, parmi les différentes spécialités et cursus, seuls les psychologues cliniciens sont d'office psychothérapeute. Les autres doivent accomplir un cursus supplémentaire pour le devenir s'ils le souhaitent. Par contre, en France, rares sont les formations de cliniciens qui incorporent des modules de psychologie de la performance et du sport.
Je me suis formée à la préparation mentale, tout d'abord pour mon propre compte, bien avant d'être psychologue. J’ai une formation bac+ 5 de psychologue, après le tronc commun (bac+3) qui concerne différents domaines de la psychologie (développement, grandes fonctions cognitives, sociale, systémique, des organisation, clinique, « etc. » ), j’ai poursuivi dans la spécialité psychologie clinique et psychothérapie. J’ai complété ma formation par un master II (bac+5) en psychologue de la performance et du sport à l’université de Bourgogne (il existe très peu de master en psychologie de la performance et du sport).
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PRÉPARATEUR MENTAL
FORMATION
Titre non protégé.
Cursus multiples. Des très sérieux aux moins sérieux. Spécialisation en préparation mentale et éventuellement en psychologie du sport.
EXPERTISE (savoir et savoir-faire)
Processus mentaux qui sous-tendent la performance (individuelle et collective) et de l’activité visé par l’intervention : fixation d’objectifs, attention, compétences perceptives et prise de décision, régulation des émotions, imagerie mentale, routines de performance, motivation, cohésion, dynamique de groupe, communication, relation entraîneur-sportif.
Aspects organisationnels et doubles projets.
CHAMPS D’INTERVENTION
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Optimisation de la performance (individuelle et collective), leviersd’apprentissage (entraînement) et développement des processus motivationnels, cognitifs et comportementaux associés à la pratique du sport, d’activités physiques/corporelles et d’activités professionnelles.
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Interventions intégrées à la pratique de l’activité dans laquelle on souhaite améliorer la performance (relations avec l’organisation, les leaders, les entraîneurs, les coachs).
PSYCHOLOGUES : Titre protégé par la loi
et régi par un code de déontologie.
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Cursus Psychologie : Licence + Master (+500h de stage) Bac + 5
Quelques cursus spécialisés en psychologie de la performance et du sport et préparation psychologique.
EXPERTISE (savoir et savoir-faire)
Psychologie (fonctionnement psychique), systémique (athlètes et individus dans leur environnement), sociale (groupes), organisationnelle.
Pour les athlètes : bilan psychologique obligatoire des sportifs de haut niveau (suivi médical réglementaire) ayant pour but de détecter ou prévenir des difficultés psychopathologiques, personnelles ou familiales liées à l’activité intensive (si le psychologue à une formation en psychologie clinique).
CHAMPS D’INTERVENTIONS
Accompagnement psychologique des sportifs, professionnels, leaders et entraîneurs (approche individuelle, collective, systémique) dans un but de prévention, d’épanouissement, d’engagement dans la pratique et de santé mentale (estime de soi, sens, relation à la pratique sportive ou professionnelle, construction identitaire, "etc.").
Gestion de la blessure, équilibre psychique, double projet, arrêt de carrière, périodes d’adaptations, de crises et de changement.
Pour les psychologues dont le cursus permet l'usage protégé de titre de psychothérapeute : intervention de psychothérapies dans le cas de troubles psychopathologiques (dépression, anxiété, addictions, troubles du comportement, de la personnalité, "etc").
Etc.
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→ En savoir plus sur mes différents axes de travail dans mes fonctions de psychologue de la performance et du sport.
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La caractéristique principale d’une meilleure performance est sa répétabilité, c’est-à-dire la capacité de reproduire le processus de performance de manière structurée. La répétabilité résulte d’une méthode efficace et bien comprise.
La performance, règles de base :
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- Cela pourrait sonner comme une évidence, mais il convient de le rappeler : tout ce qui « coince », tout malaise, tous les dysfonctionnements (individuels ou de groupe), influencent la performance. Une fois cela considéré, on comprend la nécessité des évaluations ou bilans qui vont permettre de mettre les problématiques en lumière. Suite à quoi les interventions visent en première intention les problématiques les plus préjudiciables.
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- Les forces non exploitées reste des forces inutiles. Après avoir identifié leurs forces, les individus doivent vraiment les mettre en pratique pour obtenir les effets escomptés. Ces effets positifs perdurent alors jusqu’à six mois plus tard, d’après les suivis effectués.Seligman et all (2005) .
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- C'est en gagnant en bien-être que l'on améliore la performance. En travaillant sur les problématiques, en travaillant sur les forces non exploitées, de par l’acquisition de compétences et de méthodes, "etc".
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- La gestion du stress et la régulation émotionnelle sont des compétences incontournables.
.C'est pourquoi je propose deux protocoles de base différents en formation.
Liste non-exhaustive de facteurs impliqués dans la performance individuelle et de groupe, pour certains corrélés entre eux :
Au niveau des groupes et des organisations.
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- Le contexte organisationnel
- Le leadership des coachs ou dirigeants.
- La relation Entraîneur Entraîné
- La relation leader/collaborateurs.
- Qualité de la communication
- Le mode de communication des feedbacks.
- Le climat motivationnel.
- La cohésion d’équipe
- La communication.
- La gestion des conflits
- La clarté des directives et des tâches.
- Le degré d'autonomie et de responsabilité.
- La confiance.
Au niveau Individuel.
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Bien-être, équilibre global.
Adaptation au contexte.
Coping (faire face au stress) et efficacité du coping
Stress perçu. Contrôle perçu
Gestion du stress.
Reconnaissance des émotions- Régulation émotionnelle
Compréhension des émotions.
Compétences émotionnelles Intelligence émotionnelle
Coping (faire face au stress) et efficacité du coping
Stress perçu. Contrôle perçu
Gestion du stress.
Compétences mindfulness.
Attention, concentration.
Flexibilité
Mécanismes de Défense
Mindset
Optimisme
Personnalité
Processus motivationnels. Dont l'enthousiasme.
Le sentiment d’auto efficacité. Sensation de puissance.
Les compétences d’acceptation.
Évaluation et ré-évaluation cognitive des situations
Objectifs d’accomplissement.
Satisfaction de la performance
Satisfaction dans l’activité.
"Etc.".
Auto-efficacité, définition :
« Capacité générative (ayant la fonction d’organiser des éléments particuliers) dont le but est d’orienter les compétences individuelles, cognitives, sociales, émotionnelles et comportementales de manière efficiente pour réaliser des tâches et des devoirs spécifiques. » (A. Bandura)
Le concept d’auto efficacité est à différencier de l’estime de soi et du locus of control qui concerne le degré avec lequel nous pensons que les événements sont déterminés par nos propres actions plutôt que par des forces que nous ne pouvons pas maîtriser.
Mindfulness
Les compétences Mindfulness concernent l’attention et la concentration : la capacité d’être complètement dans l’instant présent. Entendu, que l’attention sélective est corrélée à l’inhibition de ce qui n’est pas important pour la tâche en cours et également à l’acceptation de ce qu’on ne peut changer.
En tant que psychologue, du fait de mes formations et aspirations, j’interviens à différents niveaux :
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Évaluation des problématiques et ressource, bilans individuels.
Planification d’interventions spécifiques.
Formations sur différentes thématiques et en fonction des évaluations.
Préparation psychologique (développement de compétences à visé d’amélioration de la performance).
Périodes de transition, d’adaptation, de crise, de blessure ou de changement.
Accompagnement psychologique.
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Également
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Prévention des risques (stress chronique, dopage, pathologies psychologiques liées au contexte d’exercice , « etc. ».).
Sensibilisation.
Supervision d’équipe.
Projets institutionnels.
Projets originaux. : faire preuve de créativité pour proposer des formats d'interventions différents
des classiques. J'ai par exemple eu travaillé la cohésion d'équipe durant un voyage en Inde.
→ En savoir plus : panorama de mes interventions.
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→ En savoir plus sur mes différents axes de travail de psychologue de la performance et du sport.
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