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Développement de soi tout au long de la vie.

     Cette page s’inscrit dans la continuité de celle rédigée à propos de la santé mentale positive. Ces domaines d’intervention se recouvrent forcément, ne serait-ce qu’au regard des facteurs impliqués qui diffèrent d’un champ théorique à l’autre. En faisant court, le développement de soi vise un niveau de fonctionnement psychologique plus haut  (l'acquistion de davantage de compétences) que les interventions de promotion de la santé et du bien-être.

 

Le développement de soi tout au long de la vie peut se nommer « développement personnel (DP) »

ou encore « croissance personnelle »  ou « épanouissement personnel ».

Formation développement personnel Psychologue spécialisée

Qu’est-ce que le développement de soi ou DP.
Qui est concerné par le DP  ?
Le développement : approche scientifique. 
En quoi consiste de DP dans ma pratique
Effets du développement de soi

Objets du DP : Les approches théoriques qui sous tendent les interventions. . 

Qu’est-ce que le développement de soi ou DP.


Continuer à se développer à l’âge adulte (composantes psychologiques et sociales du développement).
Avec des méthodes qui s’appuient sur la recherche en psychologie.


Je différencie le développement de soi de l'amélioration du bien-être, du fait qu’il vise en un haut niveau de fonctionnement, qu’il implique de monopoliser pas mal d’énergie dans un cheminement qui n’est pas toujours aisé.Le DP est une aventure, qui de plus implique une composante « philosophique » qui va être propre à chacun. Dans le débat hédonisme/ eudémonisme par exemple, la finalité du DP serait davantage eudémoniste, ce qui signifie que le DP nécessite des efforts qui peuvent générer à terme des remaniement importants de soi, de son rapport aux autres et au monde, voire des modifications de trajectoire de vie.

Qui est concerné par le DP  ?
 

    L’approche à deux continuums de la santé mentale invite à envisager des interventions destinées à améliorer son bien-être en période de soins psychothérapeutiques, et  cela est une bonne chose. Cependant, le DP ne vise pas les mêmes objectifs que "l'amélioration de la santé et du bien-être" au sens défini par l'OMS sur lequel je me suis appuyée pour différencier mes interventions. Les interventions de DP peuvent être autant énergivores qu'une psychothérapie, elles nécessitent un engagement, et ne donneront pas leur pleine efficacité en présence de problématiques importantes, de ce fait établir des priorités est nécessaire. Résoudre en premier ce qui fait mal, ce qui nous bloque dans différents pans de nos vies s’avère prioritaire. Il est alors préférable de s'engager dans une psychothérapie bien menée et bien investie, qui permettra un développement important de soi. 

Le DP s’adresse donc à des personnes qui « vont bien » ou « pas trop mal » et qui souhaitent poursuivre leur développement.

      La psychologie du développement peut se définir comme « l'étude scientifique des processus responsables des changements qui interviennent ou non tout au long de la vie des individus » (1)

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     Pour C. Vandenplas-Holper (1998) le développement « est constitué par l'ensemble des changements qui s'opèrent dans les capacités adaptatrices de l'organisme, que ce soit dans un sens positif, ou dans un sens négatif ». (2)

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Le développement : approche scientifique


     Le champ d’intervention du DP me tient particulièrement à cœur. Le fait qu’il s’agisse un domaine qui est demeuré longtemps peu investi par les psychologues français (souvent formés uniquement au développement des enfants et des adolescents dans nos universités), à favorisé le fait d’un espace occupé par les coachs, des personnes formées à des méthodes souvent psychocorporelles (Comme la sophrologie, le yoga, « etc. »), avec parfois aussi des propositions loufoques et des promesses d’efficacité quelque peu infondées pour qui connaît les processus mentaux. Ce qui suscite de la suspicion ou de la méfiance, aussi est-il nécessaire de spécifier qu’une approche scientifique du développement personnel existe et que de multiples ’interventions ont été validées efficaces. Et ce même si, longtemps, dans le domaine du développement psychologique (qui inclut les grandes fonctions cognitives), la recherche approfondie en psychologie n’a quasiment concerné que l'étude des changements dans le fonctionnement psychologique des enfants, et des adolescents, et particulièrement en France. À partir de l’âge adulte, les études publiées ainsi que l’attention des professionnels étaient bien davantage orientées sur les troubles mentaux et les malaises, que sur les facteurs de bien-être, d’acquisition de nouvelles compétences et de croissance. Et lorsqu’elles concernaient le développement à l’âge adulte, nombre de recherches concluaient à des individus peu épanouis, s’étant adaptés au prix d’un rétrécissement, en questionnements sans issues, voir par exemple la synthèse de René Bernard de 1984. (3). 

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 « La santé psychique de l'adulte s'appelle accomplissement de soi, maturité affective, individuation, productivité, réalisation de soi, authenticité, plénitude de soi, etc.» (5)  Abraham Maslow (1972).

 

     Dans les années 1940 un courant fondé sur une vision positive du développement de l'être humain adulte apparaît au États-Unis, principalement sous l'impulsion d'Abraham Maslow (4), considéré comme humaniste du fait qu’il était intéressé par le développement de soi. Il mettra au point une théorie de la motivation et du besoin pour laquelle il est assez connu du grand public : la pyramide des besoins de Maslow. Ce courant humaniste nommé aussi « troisième force » (les deux autres à cette époque étaient la psychanalyse et le comportementalisme ou béhaviorisme.) s’appuie sur la tendance innée de la personne à vouloir se réaliser, c'est-à-dire à mobiliser les forces de croissance psychologique et à développer son potentiel. S’il n’a pas trouvé un écho immédiat en Europe, les choses ont changé. Le terme de psychologie positive apparaît chez Maslow, en 1954, dans son livre Motivation and Personality dont le dernier chapitre s'intitule" vers une psychologie positive". Il faudrait cependant attendre les années 2000 (1998 exactement) pour voir l’arrivée d’un courant nommé "psychologie positive", initié par Seligman. Les recherches dans ce domaine ont connu une véritable explosion. Déjà, en 2005, plus de cinquante groupes de recherche impliquant plus de 150 universitaires dans diverses régions du monde s’intéressaient à ces thématiques.(6) .

« La psychologie positive est l’étude des conditions et des processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des personnes, des groupes et des institutions »

    – Gable & Haidt, 2005 –

En quoi consiste de DP dans ma pratique ?

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     Les formations de promotion de la santé et du bien-être ainsi que celle destinées à optimiser la performance et le bien-être, visent le renforcement des bonnes compétences psychologiques et en l’acquisition de nouvelles. Ce qui s’obtient par une mise en évidence de son propre fonctionnement, une connaissance accrue de soi-même ainsi que des thématiques abordées, de la psychoéducation et de l’entraînement.    Le développement de soi tout au long de la vie (ou développement personnel, DP), intègre toutes les composantes citées ci-dessus, mais ne s’y résume pas. Le DP s'attache aux questionnements qui concernent la réalisation de soi, le sens que l’on souhaite donner à sa vie, mais également les manques, les freins, « etc ».

     Par exemple, on investigue davantage les processus mentaux à l’œuvre dans la fixation des objectifs jusque-là définis, on va questionner plus loin certaines émotions, rechercher ses valeurs avec des outils appropriés, provoquer l’émergence d’objectifs rêvés qui traînent en sourdine. Exprimer ses forces et talents pour s’engager à avancer dans une trajectoire plus fidèle à soi-même.

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         Par exemple, on investigue davantage les processus mentaux à l’œuvre dans la fixation des objectifs jusque-là définis, on va questionner plus loin certaines émotions, rechercher ses valeurs avec des outils appropriés, provoquer l’émergence d’objectifs rêvés qui traînent en sourdine. Exprimer ses forces et talents pour s’engager à avancer dans une trajectoire plus fidèle à soi-même.

    

  Le développement de soi = acquisition de compétences + Investigations

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     Concrètement deux modalités d’intervention coexistent : les formations et les stages ou ateliers.


    Je propose des périodes de stage et de formation sur des thématiques qui entrent dans le champ du développement de l’adulte. Avec parfois une chronologie à respecter. Par exemple, il vaut mieux avoir appris à identifier ses émotions et connaître leurs fonctions, avant de considérer la satisfaction de besoins importants. En gros, les compétences s'acquièrent principalement en formation, les investigations se font durant des stages, aux exceptions près. Les compétences d'assertivité peuvent s'aborder durant un stage court,  par contre  les compétences  émotionnelles longues à acquérir nécessitent une formation programmée sur plusieurs semaines.


  Les formations sont assez structurées, leur conception se fait au regard des lois de l'apprentissage et des timing d'assimilation que l’on a identifiés. Leur réussite est conditionnée à un engagement à s’entraîner régulièrement, du moins pour ceux qui souhaitent vraiment acquérir des compétences.

  Les ateliers ou stages se déroulent d'une façon moins structurée que les formations, avec beaucoup plus d’échanges et d’investigations, dont l'issue est moins planifiable. Ce qui doit en émerger accapare pas mal d'énergie, il est nécessaire de prendre du  temps.

Je propose le DP en groupe, la dynamique, les échanges, le soutien et les mises en situation possibles favorisent le travail sur soi.

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  Un travail sur une thématique  (voir ci-dessous une présentation des facteurs de croissance personnelle) s'effectue au moyen de plusieurs méthodes et outils . Une seule méthode suffit rarement,.



Savoir : apport de connaissances sur le sujet de la formation ou du stage,  et sur les modes de fonctionnement  adaptés  VS moins adaptés

Se connaître : repérer ses modes de fonctionnement.

Se situer : ce que je peux garder et renforcer, ce qu'il serait préférable de modifier.

 

Agir : de par l'engagement au moyen de méthodes adaptées.

Changer : par l'entraînement régulier avec les bons outils et par des actions dirigées vers un nouveau registre expérientiel.

 

Explorer, tester et choisir

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Effets du développement de soi. A quoi s'attendre ?

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     Dans ma classification personnelle, le DP se distingue des psychothérapies de par l’absence de souffrance et de résistances importantes.
Les objectifs de croissance du DP s’atteignent au rythme nécessaire qu’il faut respecter. Les effets constatés peuvent être multiples et variés, ils dépendent aussi de la composante philosophique qui sous-tend les objectifs individuels.
Le DP peut générer un gain de bien-être rapide, mais il peut souvent aussi, particulièrement dans un premier temps, générer un lot de bouleversements, ne serait-ce que du fait des prises de conscience. Cette démarche de croissance amène à une ouverture permanente au changement, tant interne par un repositionnement que davantage saillant par des prises de décisions.

 

      Le travail sur ses propres processus mentaux que le DP propose peut avoir pour conséquence des remaniements importants de notre vision de nous-même, des autres et du monde. Ce n’est pas toujours confortable.

Maslow disait : « Le développement ne donne pas seulement des récompenses et des plaisirs, mais aussi de nombreuses souffrances intérieures, et il en sera toujours ainsi » (Maslow, 1972, p. 233).

Dimension Philosophique.
 

Le développement de soi se décline en maintes démarches dont la pratique réflexive et l’acquisition de connaissances qui alimentent la réflexion.
    Qu'est-ce qu'une vie réussie ? La vie, a-t-elle un sens ? Quelles sont les valeurs sur lesquelles je m’appuie pour choisir mon chemin ? Quelle dose d’abnégation je considère être une vertu ? « etc. ».
Le DP s’intéresse au sens que les individus donnent à leur vie, et implique forcément déjà de ce fait une composante philosophique, un questionnement sur les sujets même que le DP propose de travailler.
Questionnement auquel la psychologie ne donnera pas de réponse, ou en tout cas pas de réponses toutes faites. En tant que psychologue, je dispense des connaissances sur la base de résultats d’études valides (comme celles citées en cette fin de page) et propose des interventions sur les thématiques dont il a été démontré qu’elles participent au développement de soi.
Les psychologues proposent un travail qui est à même de modifier la pensée philosophique d’un individu, si l’on considère l’une des définitions du Larousse de la philo : « Une manière de voir, de comprendre, d'interpréter le monde, les choses de la vie, qui guide le comportement : chacun a sa philosophie. ». Les psychologues œuvrent pour l’autonomie de chacun, ils proposent d’ouvrir des portes,  ils dispensent des soins lorsque cela est nécessaire, mais les décisions appartiennent aux individus.

 

     La pratique réflexive et l’acquisition de connaissances, suffisent -elles au développement de soi ?

La réponse est clairement non.

La psychologie considère la théorie et la mise en pratique. L'on peut d'ailleurs concevoir la pratique comme au service de la philosophie de chacun. Et la mise en pratique va tenir compte des processus mentaux qui freinent, des stratégies pas toujours adaptées que nous utilisons à notre insu et qu’il est préférable de découvrir (« etc. »). Nous ne sommes réellement libres de choisir notre vie que lorsque nous sommes conscients de ce qui éventuellement limite nos choix. Et lorsque nous en prenons conscience, il y a parfois du chemin à parcourir, entre décider après réflexion l’adoption de nouvelles attitudes et parvenir à les mettre en application, il y a un chemin, voire parfois un challenge, qui nécessite de la persévérance et des outils adaptés. Lâcher prise par exemple n'est pas si facile à faire, une méthodologie est souvent nécessaire pour y parvenir. À la manière des sportifs qui veulent progresser, il faut s’entraîner pour acquérir des compétences psychologiques et de la constance dans ses engagements pour se transformer. L’émulation générée par un groupe, peut aider à se motiver.

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Approches théoriques du DP.

 

Ci-dessous une partie des approches théoriques qui, soit expliquent le développement des adultes soit mettent en évidence des indicateurs de développement, des facteurs sur lesquels intervenir. J'ai mentionné les facteurs, qui entrent dans mon répertoire de compétences d’intervention (partie méthodologique liée à la partie théorique).

Chaque variable énoncée représente une potentielle thématique d’intervention (ou une partie d’une intervention).

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Approches théoriques du DP.

Les neurosciences, la plasticité cérébrale.

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La neuroplasticité est un terme utilisé pour décrire les changements cérébraux qui se produisent en réponse à l'expérience. Il existe de nombreux mécanismes différents de neuroplasticité allant de la croissance de nouvelles connexions à la création de nouveaux neurones. Notre cerveau a donc la capacité de « se réorganiser physiquement et fonctionnellement durant toute notre vie en fonction de nos émotions, nos pensées et notre comportement ainsi que selon notre environnement. La neuroplasticité nous permet de nous adapter de façon nouvelle.
La méditation comme d’autres formes de pratiques ou méthodes d'acquisition de compétences peuvent induire des changements dans le cerveau. (7)
Plusieurs études ont montré que des interventions psychologiques provoquent  des modifications  du système nerveux dont le système limbique* . Ce qui nous offre la possibilité de veiller à nos substrats cérébraux, en particulier à ceux qui joue un rôle très important pour notre équilibre, le traitement émotionnel des évènements  et notre humeur. Ces substrats influencent également la production de nos hormones.

 



* ci-dessus le système limbique. Ensemble de structures cérébrales situées dans la région médiane et profonde du cerveau, jouant un rôle majeur dans la mémoire et les émotions, de même que dans l'élaboration des comportements (dictionnaire Larousse).
Au-delà de l’apport des neurosciences qui mesurent des effets structurels, d’autres études utilisant d’autres systèmes de mesure montrent de multiples changements après interventions.

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La psychologie existentielle. La quête existentielle.

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     Traditionnellement, les préoccupations existentielles étaient du domaine de la philosophie (ou du spirituel). Avant que des psychologues ne s'attachent à étudier l’importance que ces préoccupations jouent dans le fonctionnement psychologique. Les avancées méthodologiques et conceptuelles récentes ont conduit à l'émergence du courant de la psychologie existentielle. Ce nouveau domaine de la science psychologique a révélé l'influence omniprésente des préoccupations existentielles profondes sur divers aspects de la pensée et du comportement humains.

Les cinq préoccupations existentielles majeures des humains mises en évidence sont :

              la mort, l'isolement, l'identité, la liberté et le sens.(8) 

La psychologie existentielle, encore peu répandue dans le paysage français, est une discipline scientifique dont les théories et méthodes visent à comprendre l’existence humaine et les choix de vie, à saisir notre rapport à tout ce qui fait la vie et la condition humaine, avec comme objectif d’aider au développement des personnes. Elle propose des méthodes et pratiques qui permettent, in fine, d’aider à réaliser une vie authentique et pleine de sens.(9)
Pour l’AFPE (10), la psychologie existentielle permet de comprendre les choix de vie ainsi que les fonctionnements et dysfonctionnements qui sont générés par la vie et l’existence. Et ce dans des domaines aussi variés que le travail, la santé ou l’éducation, mais aussi dans la vie de tous les jours, qui peut inclure les loisirs, la vie familiale et amicale, les voyages ou la spiritualité.

Approches théoriques du DP.

Cohérence, but et signification.Développement personnel

Cohérence, but et signification.

     Les chercheurs en psychologie qui étudient « le sens de la vie », le font principalement au regard des concepts de cohérence et de but. Une troisième voie attire de plus en plus leur attention : la signification. (11)
La cohérence signifie un sentiment de compréhensibilité et de sens de la vie, ce qui se traduit par l’impression de vivre une vie signifiante. Le niveau de cohérence serait établi selon la concordance entre les buts qu’un individu se fixe et les moyens pris pour les atteindre (Steger, Frazier, Oishi et Kaler, 2006). (12)
Le but signifie un sens des objectifs fondamentaux, des buts et de la direction dans la vie. Les aspirations qui orientent l’individu dans l’accomplissement d’un projet.
La signification, concerne le sens de la valeur inhérente de la vie et le fait d'avoir une vie qui vaut la peine d'être vécue. Elle se réfère en particulier aux évaluations positives de la vie.
Durant certaines périodes (réaménagement, crise, changement important), il peut être difficile, voire impossible, de trouver du sens, il est alors bon de comprendre sur quel levier intervenir en priorité.

Approches théoriques du DP.

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Le modèle du bien-être de Ryff (1989) (13),

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Dans ce modèle du bien-être  à six facteurs exposé sur la page    santé mentale positive,  trois facteurs relèvent davantage de ce que je considère être du développement de soi. Du fait de l'investissement qu'ils peuvent nécessiter.

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Le Développement personnel est défini par Ryff comme : " Le souhait de, et la capacité à, vivre de nouvelles expériences qui remettent en cause sa manière de se voir et de voir le monde.".

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Le sens de la vie : la conviction que la vie a un sens et des objectifs fortement orientés vers des buts ayant un sens.

 

L'acceptation de soi : attitude positive face à soi-même, s’apprécier.

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M  Csikszentmihalyi (champ de la psychologie positive).

 

​→ Le flow ou expérience optimale, la personnalité autotélique      

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Générer des états de flow pour se rendre moins dépendants des récompenses extérieures, et vivre ses expériences dans un état de béatitude inhérent et intrinsèque à l’activité dans laquelle on s’engage.

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Qu'est-ce qu'une bonne vie ?

Peu de questions sont d'une importance plus fondamentale pour une psychologie positive. La recherche sur le flow a apporté une réponse, fournissant une compréhension des expériences au cours desquelles les individus sont pleinement impliqués dans le moment présent. Vue à travers la lentille expérientielle du flow, une bonne vie est celle qui se caractérise par une absorption complète dans ce que l'on fait.

 

« Lorsque qu’une personne est capable d’affronter la vie avec un enthousiasme tel qu’elle s’implique dans ce qu’elle fait avec une grande ferveur, on peut dire d’elle que c’est une personnalité autotélique. ». (14)

Pour Csikszentmihalyi et all, (2005) (14) , les personnes à qui l’on peut attribuer une personnalité autotélique sont celles qui considèrent que la quasi-totalité de ce qu’elles font ou accomplissent est importante et à de la valeur en soi. Une activité est autotélique lorsqu’elle est entreprise sans autre but qu’elle-même. »

Le flow est prévisible et les facteurs de flow se travaillent. En savoir plus.

Approches théoriques du DP.

La psychologie positive.

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« La psychologie positive est l’étude des conditions et des processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des personnes, des groupes et des institutions »    Gable & Haidt, 2005

 

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« Nous pouvons choisir de vivre en paix, d’être heureux, de nous engager, d’avoir de bonnes relations les uns avec les autres, nous pouvons choisir de donner un sens à nos vies. C’est à cela que doit ressembler la vie de l’humanité une fois la résolution des difficultés et des drames effectués. ». Seligman. (15)

NB : Peterson, Seligman et Csikszentmihalyi (cité plus haut comme père du concept de flow)  ne sont bien évidemment pas les seuls chercheurs ou auteurs œuvrant dans le champ de la psychologie positive. Il faudrait écrire des pages pour rendre compte des résultats de toutes les recherches, ce qui n'est pas possible ici.


Les vertus et forces de caractère. Identifiées par Peterson et Seligman (2004) (16) .

Les 24 « forces de caractère » regroupées en six vertus, aussi appelées «â€¯valeurs en action », sont des capacités de se comporter, de penser ou de ressentir de manière qui favorise un fonctionnement et des performances optimales, elles constituent un des principaux facteurs d’épanouissement.

Nous éprouvons davantage de satisfaction lorsque nous nous engageons dans des activités qui font à nos forces.
 

Cependant, après avoir identifié leurs forces, les individus doivent vraiment les mettre en pratique pour obtenir les effets escomptés. Ces effets positifs perdurent alors jusqu’à six mois plus tard, d’après les suivis effectués Seligman et all (2005) . (17)

Chacune des 24 forces se décline en facteurs qui appartiennent au tempérament inné et en facteurs qui se travaillent de différentes manières avec des outils adaptés. Par exemple, la vitalité se définit comme « aborder la vie avec enthousiasme et énergie : ne pas faire les choses à moitié ; considérer la vie comme une aventure ; se sentir pleinement vivant. ».

La vitalité va s’entretenir et/ou se renforcer par des méthodes cognitives, des connaissances dont il faut savoir tenir compte (comme le rythme et le respect des périodes de repos/break), des méthodes psychocorporelles, l’imagerie mentale, « etc. ». Mais cela ne sera véritablement efficace que si un individu s’engage à mettre cette force en application régulièrement, ce n’est qu’au prix de cette démarche qu’au bout d’un moment cette mise en application deviendra une habitude (en quelques semaines), puis caractérisera une personne par le développement de traits (en quelques mois) .

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Approches théoriques du DP.

Les émotions positives.


Attention, il est primordial de différencier les émotions positives de  "la pensé positive" qui n’a aucune validité scientifique. Prendre en compte l’importance des émotions positives n’exclut absolument pas de prendre en compte les émotions négatives, qui véhiculent des messages importants permettant de prendre soin de soi et de sa vie.


Les émotions positives impactent principalement nos pensées, comportement et relation sociale.


Plusieurs chercheurs ont considéré une corrélation positive entre la quantité d’émotions positives vécue et le sens donné à la vie, ces émotions monopolisent les ressources disponibles. Elles favorisent la résolution de problèmes, et l’engagement dans des expériences nouvelles et/ou variées.


B. L. Fredrickson (1998, 2001), la théorie de l’élargissement. (18)


Les émotions positives plus précisément la joie, l’intérêt, la satisfaction, la fierté et l’amour, « élargissent » notre façon de penser et notre répertoire de comportements. Fredrickson a mené une expérience à partir de la méditation sur la bienveillance, et comparé les effets à un groupe contrôle. Les résultats ont montré que cette pratique de la bienveillance  produisait au fil du temps, une augmentation des expériences quotidiennes d'émotions positives. Qui, à leur tour, produisaient des augmentations dans un large éventail de ressources personnelles (par exemple, une pleine conscience accrue, un but dans la vie, un soutien social, une diminution des symptômes de la maladie). À leur tour, ces augmentations des ressources personnelles ont prédit une satisfaction de vie accrue et une réduction des symptômes dépressifs.

Objectif bonheur ou prospérité ?


Seligman (2011) (17), remplacera sa théorie de 2002 du « Bonheur Authentique » par celle du « Bien-être »*, pour plusieurs raisons. Déjà, du fait que se sentir heureux lorsqu’on vit des émotions positives est une évidence, tandis qu’il existe des personnes très engagées à réaliser des objectifs personnels, sans pour autant être focalisé sur l’objectif du bonheur. De plus, le bonheur se mesurant avec une échelle de satisfaction de vie, et cette dernière s’avérant corrélée aux émotions positives dont l’importance peut varier d’une période à l’autre, son évaluation est fluctuante dans le temps.

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Seligman considérera alors le concept de « Flourishing » (ou prospérité) soit l’atteinte d’un niveau optimal de fonctionnement d’un individu, et qui se traduit par la bonté, la pérennité, la croissance personnelle et la résilience.

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Approches théoriques du DP.

L’intelligence émotionnelle, les compétences émotionnelles. L'autorégulation des émotions et du comportement.
 

Le vécu émotionnel représente 80 % de notre temps d’éveil.


Les concepts d’intelligence émotionnelle (IE) et de compétences émotionnelles (CE) considèrent la façon avec laquelle les individus sont en mesure de reconnaître et d’utiliser leurs émotions et celles des autres.


Au regard de nos expériences « de tempêtes émotionnelles » ou de celles de nos proches, on comprend généralement assez facilement, l’intérêt individuel et pour les relations de bien réguler ses émotions. Mais les émotions sont bien

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davantage que des expériences agréables, ou parfois difficiles à vivre. Par exemple, elles impactent nos comportements et décisions en même temps qu’elles nous indiquent nos besoins à satisfaire, "etc.".

Les émotions que nous vivons sont des expériences clés pour nos prises de décisions, et cela se produit de façon plus ou moins consciente. Plus de cent cinquante théories se sont intéressées aux relations entre émotions et décisions. Ces travaux ont mis en évidence que nos émotions étaient à même de biaiser notre raisonnement, et à nous éloigner de la décision optimale, à moins de les identifier, de les réguler et de savoir s’en servir, ce qui nécessite quelques connaissances. Par exemple, l’optimisme, agréable à vivre, peut biaiser notre évaluation d’une situation ce qui peut avoir des conséquences négatives. Il existe plusieurs conceptions de l’intelligence émotionnelles et des compétences émotionnelle.

Pour Mikolajczak (21), les compétences émotionnelles sont la capacité, mise en pratique, à identifier, à comprendre, à exprimer, à gérer et à utiliser ses émotions et celles d’autrui. Les CE sont donc au nombre de dix, elles sont indépendantes les unes des autres et se travaillent aux moyens d’interventions bien planifiées, elles se déclinent en savoir, savoir-faire et savoir être.

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​En savoir plus sur le développement de l'IE ou des CE

Approches théoriques du DP.

La pleine conscience.

L’attention, la pleine présence et l’acceptation

 

    Vipassana qui signifie "voir les choses telles qu'elles sont réellement" est la pratique Bouddhiste de l’attention. C’est dans cette tradition que la pleine conscience (ou Mindfulness) occidentalisée prend ses sources.

Christophe André (2011) résume le principe fondamental de la pratique de la méditation de pleine conscience, l'ouverture à ce qui est :


    « Je ne cherche rien, je ne résiste à rien, je ne juge rien, je ne m’accroche à rien ».

Des décennies d'études notamment en neurosciences montrent que l’entraînement à la pleine conscience a des effets positifs sur la santé mentale et la santé tout court à de multiples niveaux (Par exemple l’hyperstress, la rumination, le pardon, l'espoir, la régulation émotionnelle, l’amélioration du système immunitaire « etc. »).

De ce fait, la Mindfulness est aussi devenue un outil d’intervention pour la pratique de la psychologie dans différents domaines. On cherche alors un effet particulier au regard des objectifs d’une intervention ; ce peut-être la conscience du dialogue interne, la réduction des stratégies d’évitement, l’amélioration de l’attention, « etc. ». La pleine conscience est aujourd’hui conceptualisée de différentes manières, et l’on est désormais capable de mesurer les compétences de pleine conscience avec des échelles psychométriques dans différentes approches de la PC.


La Mindfulness s’entraîne par la méditation formelle et des pratiques informelles (lorsque la pratique de la méditation ne se généralise pas automatiquement à la vie quotidienne). Concrètement, l’entraînement à la méditation de Pleine conscience consiste à ramener volontairement son attention, sans rien juger, sur l'expérience du moment présent, durant une séance d’une durée définie.


En occident, on distingue les Mindfulness-Based Interventions de première génération des Mindfulness-Based Interventions de deuxième génération par l’inclusion dans les seconds de méditation ayant pour objet l’expérience émotionnelle positive (compassion, confiance, joie, gratitude, confiance en la vie).

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Dans le champ du DP, la Mindfulness peut être considérée comme une démarche à part entière, un chemin de vie, qui s’étend au-delà des Mindfulness-Based Interventions de deuxième génération, voir le principe R.A.I.N (diaporama ci-contre) tel qu’énoncé par Jack Kornfield (23), psychologue, docteur en psychologie et maître bouddhiste, qui considère une psychologie bouddhiste.

 Dans cette dimension, l’acceptation prend une place prépondérante, il ne s’agit pas seulement d’accepter que des événements aient eu lieu, mais de s’accepter soi-même et d’accepter les vécus subjectifs contre lesquels d’ordinaire, nous aurions tendance à nous battre. Le fait d'éviter ou de tenter de supprimer des événements internes provoque généralement l'augmentation progressive de l'intensité de ces événements.
L’ouverture à soi et à l’expérience, c’est aussi l’ouverture à nos défauts et à nos « blocages » ou « résistances » que les Bouddhistes nomment « démons » : doutes, agitation, somnolence, ennui, peur, colère, jugement, jalousie, avidité, insatisfactions, « etc. ». Qu’il va falloir, soit corriger soit accepter. Un « tri » est nécessaire entre ce qu’on va délibérément laisser passer pour libérer notre conscience d’encombrants inutiles, et ce, sur quoi il est nécessaire de travailler. Et pour bien faire ce « tri », des connaissances en psychologie sont nécessaires, de même que certaines compétences de métacognition. Un accompagnement est très avantageux durant les premiers mois de pratique, du fait des éléments qui vont nécessiter une prise en charge et du développement nécessaire de certaines compétences telles que celles de régulations émotionnelles.

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Sable blanc et pierre

Principe R-A-I-N ,

 

 

 

Reconnaissance,

 

Acceptation,

 

Investigation

 

Non identification (défusion)

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​

D'après Jack Kornfield

Approches théoriques du DP.

L'ACT : acceptation et engagement.

LE MAC :  Mindfulness-Acceptance-Commitment


Le développement de la Mindfulness basé sur d’importantes recherches, a généré la conception d’interventions planifiées et de thérapies basées sur la pleine conscience.


À la base, l’A.C. T ou Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (Acceptance Commitment Therapy, ACT ; Hayes et al., 1999) est comme son nom l’indique une psychothérapie particulièrement destinée aux personnes qui, à un moment, se sentent "coincées". Elle vise l’amélioration de la flexibilité psychologique, c'est-à-dire la capacité d'être en contact avec les émotions, les pensées et le vécu subjectif du moment présent (même lorsqu'ils sont désagréables), tout en s’engageant dans la poursuite de ses objectifs définis à partir des valeurs identifiées.

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     En l’absence de souffrance, l’A.C.T devient une méthode de DP très intéressante, du fait des outils permettant la  recherche de valeurs disponibles, et de l’engagement qui va augmenter le registre expérientiel. En effet, force est de constater que conscientiser ses valeurs n'est pas si simple que cela pourrait paraître. L’acceptation se travaille avec la mindfulness, l’engagement relève des méthodes plus comportementales que cognitives.

 

LE MAC (Gardner & Moore, 2004) .(24)

Le Mac est un protocole issu de l'adaptation de l'A.C.T. au domaine du développement personnel et à la performance sportive

En formation de groupe le MAC se déroule sur 8 semaines, (une séance hebdomadaire de 90 minutes). En individuel, il est conceptualisé sur la base de 12 séances d'une heure.

Modification de traits de personnalité

    L
a personnalité se modifie tout au long de la vie en fonction des expériences vécues, sans que nous en ayons forcément conscience, alors que notre tempérament est davantage stable. Changer de personnalité est assez difficile, et déontologiquement cela n’a d’intérêt que dans la mesure où la personnalité d’un individu lui pose problème. En réalité, les interventions dans ce domaine ne concernent que certains traits de la personnalité, ce que l’on observe plusieurs mois après certaines interventions lorsque que les participants se sont entraînés à utiliser des habiletés régulièrement.

    Les recherches sur la personnalité ont été nombreuses. Par exemple, en 2014, une équipe internationale de chercheurs (25) a mis en évidence l'importance de la motivation et de l'autorégulation pour le changement de traits de personnalité à l'âge adulte. Trois conditions sont nécessaires :


- Les individus doivent désirer changer les comportements liés aux traits, soit comme une fin en soi, soit pour atteindre d'autres objectifs.
- Deuxièmement, ils doivent considérer les changements de comportement comme réalisables et être capables de mettre en œuvre les changements souhaités.
- Troisièmement, les changements de comportement doivent devenir habituels pour constituer un trait stable.

La motivation

 

La motivation est un état interne qui implique des processus conscients et inconscients qui poussent l’individu à l’action. Elle est à la base des comportements destinés à la réalisation d’objectifs spécifiques pour le sujet. Elle concerne des besoins de base et supporte également des comportements dirigés vers la satisfaction de besoins plus complexes tels que le besoin d’appartenir à un groupe, le besoin d’autonomie, et le besoin de réaliser ses propres potentialités et aspirations. Il est nécessaire de considérer que la motivation et les émotions sont étroitement interconnectées entre elles.

La motivation est fondamentale pour soutenir l’adaptation fonctionnelle de l’individu à son environnement et la condition pour sa santé, entendue au sens large « L’impulsion » à agir est souvent dirigée vers l’accomplissement d’objectifs associés à des émotions positives et à l’évitement de conditions qui peuvent causer des émotions négatives.

Cependant, l’homme est en mesure d’adopter des comportements qui transcendent la « satisfaction » immédiate, l’intégrité des processus motivationnels est l’un des présupposés pour favoriser le fonctionnement « sain » de l’individu.

Approches théoriques du DP.

Self Determination Theory -psychologie-motivation.jpg

Cliquez sur l'image pour l'agrandir.  

La Self Determination Theory, la théorie de l’autodétermination.

 

Sur la page dédiée à la santé mentale  positive et aux facteurs qui la sous-tendent, j’ai évoqué les trois besoins psychologiques fondamentaux* postulés par Deci et Ryan (2000, 2002) et le fait que leur influence sur le bien-être augmentait en même temps que la motivation intrinsèque, qui représente l’achèvement du niveau d’autodétermination. 

*d’autonomie, de compétence et d’appartenance 

 

Selon Deci et Ryan (2000, 2002), à la base de « l’impulsion » à agir, il y aurait :
a) Une motivation intrinsèque
b) Une motivation extrinsèque.

L’autodétermination représente un besoin de l’individu associé à la motivation intrinsèque. L’impulsion à agir dériverait de la motivation (intrinsèque donc) à satisfaire un besoin psychologique interne au sujet. Par interne, on entend un besoin relativement indépendant des réponses environnementales (indépendant, par exemple, du renforcement).


Les niveaux de la motivation extrinsèque varient en fonction de la variation du degré d’internalisation des « impulsions » provenant de l’extérieur. Progressivement, les facteurs associés à la motivation deviennent de plus en plus internalisés par l’individu jusqu’à constituer des éléments internes qui régulent le comportement lui-même.
Nos comportements peuvent dériver de la coexistence de facteurs motivationnels différents, associés à un degré différent d’autorégulation, la motivation intrinsèque représentant l’achèvement du niveau d’autodétermination.
La motivation extrinsèque, quant à elle, est associée à des niveaux inférieurs d’autodétermination et l’amotivation est placée à l’extrémité inférieure de l’axe. L’amotivation est l’absence d’autorégulation du comportement alors « privé » d’intentionnalité.
Dans l’hypothèse de Deci et Ryan, la motivation extrinsèque évolue à travers divers stades durant lesquels le comportement de l’individu deviendrait, progressivement, toujours plus liés aux facteurs d’autorégulation.

 

Références

(1) Diane, E. Papalia, Sally W. Olds et Ruth D. Feldman (trad. Adaptation française dirigée par Annick Bève), Psychologie du développement humain, Bruxelles, De Boek, 2009, 482 p.

(2) Vandenplas-Holper, C. Le développement psychologique à l'âge adulte. Revue des sciences de l'éducation Volume 26, numéro 3, 2000, p. 483-716 (1998).

(3) René Bédard. Les modèles de développement de l’adulte Revue des sciences de l’éducation Volume 10, numéro 3, 1984, p. 447–463

(4)Abraham Maslow, Motivation and Personality (1954, réédité 1970). Trad. : Devenir le meilleur de soi-même : besoins fondamentaux, motivation et personnalité, Eyrolles, coll. « Éditions d'Organisation », 2008, 383 p.

(5)MASLOW, A. (1972). Vers une psychologie de l'être. Paris :Fayard,

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(8)Sander L. Koole, Jeff Greenberg, Tom Pyszczynski Introducing Science to the Psychology of the Soul: Experimental Existential Psychology. Current Directions in Psychological Science First Published October 1, 2006

(9)Jean-Luc Bernaud Traité de psychologie existentielle Concepts, méthodes et pratiques Parution : Dunod Univers Psy mars 2021

(10) Association Française de Psychologie Existentielle (AFPE) https://sites.google.com/view/association-afpe/actions-de-formation.

(11) Martela, F., & Steger, M. F. (2016). The three meanings of meaning in life: Distinguishing coherence, purpose, and significance. The Journal of Positive Psychology, 11(5), 531–545.

(12) Steger, M. F., Frazier, P., Oishi, S., & Kaler, M. (2006). The Meaning in Life Questionnaire: Assessing the presence of and search for meaning in life. Journal of Counseling  Psychology, 53(1), 80–93

(13)C. D. Ryff, « Happiness is everything, or is it? Explorations on the meaning of psychological well-being », Journal of Personality and Social Psychology, vol. 57,‎ 1989, p. 1069–1081 (DOI 10.1037/0022-3514.57.6.1069

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(15)  Martin Seligman : “La psychologie positive est bien plus que du développement personnel”; Dans psychologie magazine

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Fredrickson, B. L. (2001). The role of positive emotions in positive psychology: The broaden-
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(19)Seligman, M. E. P. (2011). Flourish: A visionary new understanding of happiness and well-being. New York, NY: Free Press.

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(21)Mikolajczak M., Quoidbach J., Kotsou I., Nelis D.Les Compétences émotionnelles. Paris : Dunod, coll.Psycho Sup, 2014

(22) Christophe André- Méditer, Jour Après Jour + CD MP3. L’iconoclaste -Septembre 2011

'23) Jack Kornfield, Bouddha Mode d’emploi. Edition Broché, mai 2011 (première édition avril 2008)

(24) Gardner, F. L., & Moore, Z. E. (2004). A Mindfulness-Acceptance-Commitment-Based Approach to Athletic Performance Enhancement: Theoretical Considerations. Behavior Therapy, 35(4), 707–723. https://doi.org/10.1016

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