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Panorama des Techniques et méthodes que j'utilise.

Approches et méthodes développées ci-dessous ::

Psychoéducation.

Évaluation  : observation, entretiens, échelles psychométriques.

Bilans individuels

​Échelles psychométriques
Imagerie mentale. Établissement de routine.

​​Fixation d’objectifs.

Méthodes cognitives comportementales. Première, deuxième et troisième-vague.

→ Exercices d'entraînement en dehors des séances. Carnet de bord.

Techniques de désensibilisation, exposition, contre-conditionnement (situations anxiogènes) .

Les MABI : interventions basées sur la pleine conscience et l'acceptation à visé de performance accrue.

​En groupe : méthodes et techniques actives. Groupes de parole.

Planification d’interventions et de projets. Méthodologie de conception de projets.

Approches et méthodes développées dans d'autres pages du site :

Techniques psychocorporelles. Respiration. Relaxations . Eutonie.  "etc.".

Méditation de pleine conscience

Méthodologie S.F.E.R.A, développement des facteurs de flow.

Protocoles standardisés de gestion du stress et régulation émotionnelle.

Defusing et debriefing ; post événements potentiellement traumatogènes. (sont traités sur la page dédiée aux interventions liées au Stress).

Psychothérapies

Psycho-éducation.

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     L'autonomie visée implique quelques connaissances, il ne s'agit pas de cours de psychologie, mais des connaissances nécessaires à la compréhension de ce que l'on vit et ce que le psychologue propose de faire. La Psychoéducation consiste en la présentation des aspects théoriques et pratiques d’une intervention ou d'une thématique. Elle a pour objectif de promouvoir les capacités d’intervenir. Il s’agit à la fois de transmettre des informations destinées à la compréhension des méthodes que les individus devront s’approprier de sorte d’être en capacité de renforcer les comportements adaptés, de modifier ce qui doit l’être et d'acquérir des compétences.
Les connaissances concernent la thématique ou problématique (par exemple, qu’est-ce que le stress ou l’anxiété), la connaissance de soi en particulier, la connaissance de ce qui est adapté et moins adapté.
La compréhension concerne la thématique ou problématique, mais aussi la compréhension du fonctionnement d’un individu eu égard à ses problématiques et les moyens de prévention, de transformations et d’adaptation utilisables.
Par exemple : qu’est-ce qu’une émotion ? Quelles sont les stratégies de régulation que les gens utilisent ? Quelles stratégies j’utilise moi ? Quelles stratégies dois-je privilégier, acquérir ou modifier ? Comment faire ?

     En psychothérapie, une fois un diagnostic établi (communiqué ou pas) , la psychoéducation consiste essentiellement à informer le patient du trouble dont il souffre, des différentes causes de celui-ci et des divers traitements possibles. Ainsi que de porter à sa connaissance les ouvrages spécialisés existants.
Lorsqu’une personne souffre d’un trouble chronique, selon l’OMS, l’éducation thérapeutique du patient vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec cette maladie chronique.

Évaluations et bilans psychologiques.


     Les évaluations s’orientent en fonction de l’analyse de la demande et des motifs de consultation ou sollicitation.
Elles prennent différentes formes selon que l’on est dans un contexte organisationnel, de groupe ou dans le cadre de consultations individuelles. Dans ce dernier cas, les évaluations et les bilans psychologiques peuvent se recouvrir.

 

Evaluation-pré-intervention-psychologie-performance-sport-quoi-changer-comment-processus.j
Evaluation-pré-intervention-enquête-équipe-psychologie-performance-santé-mentale-positive.


     Les évaluations sont des expertises basées sur l’analyse de la demande et les objectifs ou problématiques initialement formulés, et sur lesquelles reposeront le plan d’intervention proposé, au niveau individuel, d'un groupe ou d'une organisation. Pour ce faire, j'utilise une pluralité d’outils, tels que l’observation, l’entretien, les réunions, tests psychométriques, « etc. » L'évaluation tient compte des objectifs des individus et groupes, mais également de l'appréciation de la motivation au changement.
L'évaluation est ensuite restituée par écrit ou communiquée par oral. Si mes outils me permettent d'apporter des réponses aux attentes et aux problématiques, il s’agira ensuite de planifier les changements à saisir dans une situation donnée et d'imaginer les stratégies opérationnelles à travers lesquelles on peut réaliser ces changements.

 

      Un bilan psychologique a pour objectif de mettre en évidence les caractéristiques et les particularités du fonctionnement d’un individu, le plus souvent à sa demande. Un bilan assez complet nécessite quelques séances, il se fait sur la base d’entretiens complétés par une batterie de tests psychométriques.Un bilan peut concerner le fonctionnement émotionnel, la gestion du stress, le fonctionnement adaptatif, le fonctionnement cognitif, la personnalité, « etc. ».

Particularité des bilans psychologique SMR obligatoires qui concerne les sportifs inscrits sur la liste des athlètes de haut niveau selon l’arrêté du 16 juin 2006.

« Deux fois par an chez les sportifs mineurs et une fois par an chez les sportifs majeurs, un bilan psychologique est réalisé, lors d’un entretien spécifique, par un médecin ou par un psychologue sous responsabilité médicale.»
Ce bilan psychologique vise à :
- détecter des difficultés psychopathologiques et des facteurs personnels et familiaux de vulnérabilité ou de protection ;
- prévenir des difficultés liées à l'activité sportive intensive ;
- orienter vers une prise en charge adaptée si besoin. »
Ces bilans, qui durent environ une heure, se pratiquent au moyen d’un questionnaire nommé Mini International Neuropsychiatrique Interview, vie passée et actuelle, relatif au manuel diagnostic des troubles mentaux (DSM, n°5 à l’heure actuelle). Et d’un entretien semi-directif qui explore davantage la subjectivité de l’athlète et de son contexte.

bilan-psychologique-athlètes-performance

Échelles psychométriques, questionnaires.

     Les chercheurs en psychologie ont créé un certain nombre de « tests » scientifiquement validés, appelés échelles psychométriques, très souvent, il s’agit de questionnaires. Ces échelles sont construites en rapport avec un cadre théorique et utilisées en relation avec des outils méthodologiques applicables.

Test-Psychométriques-frédérique-delrieu.jpg

      Par exemple, on va mesurer la personnalité de différentes manières en fonction du cadre théorique dans lequel la mesure s'inscrit. Si l'on considère que l'acceptation est une dimension de la Mindfulness (pleine conscience), on va plutôt utiliser le Freiburg Mindfulness inventory que l'échelle MAAS (Brown et Ryan, 2003) qui considère presque exclusivement l'attention au moment présent, et on va travailler de façon à favoriser l'acceptation. 

Un questionnaire à lieu seul ne permettra jamais de cerner totalement la nature des problématiques d’un individu ou d’un groupe. Les outils psychométriques sont des outils fiables qui ont leurs limites dont il faut savoir tenir compte. Ils s’utilisent dans la pratique en complément d’autres sources d’informations recueillies de différentes manières (entretien, observation, formation, etc.).

Ces échelles psychométriques permettent :

- De prendre conscience de « comment je fonctionne ».
- De mieux cerner les problématiques et les ressources d’un individu ou d'un groupe.
- De réaliser des bilans.

- De réaliser des évaluations ou des diagnostics (en partie seulement).
- De rendre l'évaluation plus "neutre" dans la mesure où il existe toujours une part de subjectivité.
- De mieux concevoir une intervention., en ciblant les facteurs à travailler en priorité.
- D’évaluer les interventions et/ou la progression.

J’utilise les échelles qui correspondent aux thématiques de mes interventions, je ne propose jamais de tests projectifs. Il existe des centaines d'échelles qui permettent de mesurer la qualité de la cohésion d'équipe, les dimensions de la personnalité, l'intelligence (QI), l'intelligence émotionnelles, le degré d'anxiété ou de dépression, les stratégies de coping, "etc". Par exemples :

- La « Profile of Emotional Competence » (PEC), de Brasseur, Grégoire, Bourdu & Mikolajczak (2013) pour mesurer les compétences émotionnelles.
- Le Freiburg Mindfulness inventory- short version (14 items) (FMI-14. Walach et all 2006-2009Trousselard et al., 2010). Pour mesurer les compétences de pleine conscience.
- L’OMSAT-4 (Ottawa Mental Skills Assessment Tool), pour mesurer les compétences mentales dans le domaine du sport.
Etc.

L'imagerie mentale.

Les humains possèdent généralement la capacité de « rappeler » et d’anticiper toute ou partie d’une expérience sensorielle vécue ou à venir, ils créent pour se faire des images mentales qui sont des processus mentaux.
L'aphantasie est l'incapacité de se représenter une image mentale.
En Psychologie de la performance et du sport l’imagerie mentale est une méthode d’entraînement des compétences mentale. En psychothérapie, les psychologues ont recours à l’imagerie mentale à différentes fins.


 

Imageri-mentale-frédérique-delrieu-psychologue.jpg

Définition d’Edgar Thill (1998)« L’imagerie mentale est une activité cognitive consistant à évoquer mentalement les différentes caractéristiques des objets, des événements ou des personnes, tels qu’ils ont pu être perçus par le passé ou tels qu’ils pourront être anticipés dans l’avenir ».

Imagerie-mentale-frédérique-delrieu-psychologue-2.jpg

     L’imagerie mentale, une expérience sensorielle :

​• Visuelle

• Auditive

• Kinesthésique

• Olfactive

• Gustative

     L’imagerie mentale est donc une expérience qui met en jeu nos cinq sens. Les différentes caractéristiques des images mentales sont de type visuel, kinesthésique, olfactif, gustatif et auditif. Elles concernent les états émotionnels et de stress.

On a longtemps considéré (jusque dans les années 1970) que les images mentales n’avaient aucun rôle fonctionnel dans le développement de la pensée ou de l’action, on sait aujourd’hui qu’elles interagissent avec tous les autres grands systèmes cognitifs. Les interventions centrées sur l’imagerie mentale sont utilisées dans de multiples domaines, en préparation psychologique comme en psychothérapie, et depuis peu en rééducation fonctionnelle. Les images visuelles sont les plus largement étudiées en psychologie générale, la psychologie du sport a davantage étudié l’imagerie motrice, depuis peu les recherches investissent d’autres modalités d’image mentale. Pour ces dernières, cependant, les équivalences fonctionnelles (imagerie/réalité) et les processus impliqués dans les changements comportementaux observés nécessitent d’être explorés davantage. Néanmoins les données empiriques accumulées dans différentes disciplines, des neuroscience cognitives à la psychopathologie expérimentale, ont montré que l’imagerie mentale avait des propriétés fascinantes, aussi bien en tant que dimension majeure du fonctionnement psychologique qu’en tant qu’outil thérapeutique (Ceschi et Picter, 2018*).

*Grazia Ceschi, Arnaud Pictet. Imagerie mentale et psychothérapie. Collection : PSY-Émotion, intervention, santé Éditeur : Mardaga. 2018

Imager est une compétence que nous avons tous,(hormis les personnes qui souffrent d’aphantasie), et qui se développe par l’apprentissage et l’entraînement. Certaines personnes sont naturellement plus douées pour imager.

 

Imager, imaginer.

Imager n'est pas imaginer. Par contre nous pouvons imaginer des images mentales, c'est-à-dire modifier leur contenue ou les créer de toute pièce.

     Dans ma pratique, je différencie l’imagerie mentale motrice des autres formes d’imagerie (images mentales spontanées et images mentales spécifiquement créées, qui, selon les objectifs peuvent aussi être intentionnellement rappelées, à des fins de préparation psychologique/mentale ou à des fins thérapeutiques). L’imagerie motrice « pure » consiste à travailler mentalement sur des gestes. Elle est utilisée par les athlètes et les artistes pour parfaire une gestuelle et depuis quelque temps aussi par les personnes en rééducation fonctionnelle, pour l’améliorer. J'utilise peu l'imagerie motrice aux fins précitées qui relèvent davantage de l’entraînement sportif ou de la kinésithérapie/médecine, et qui nécessitent donc des compétences particulières (quels gestes travailler en fonction des objectifs ?).
 

     Les psychologues travaillent sur des images mentales qui répondent à des objectifs bien précis et définis au préalable. En préparation psychologique l’autonomie à les utiliser seuls étant importante, il est nécessaire d’apprendre aussi à réaliser des scripts, des scénarios, d’images mentales à différentes fins.
On travaille seulement sur ce qui est plausible et faisable en tant qu’être humain et compte tenu des limites d’une personne et d’une situation, ce qui fait déjà beaucoup (stress ou trac, motricité, état d’activation optimal, amélioration du sentiment d’auto-efficacité, vécu expérientiels, état de détente, de joie, l’anticipation d’imprévus, etc.). On ne devient pas champion du monde sans entraînement, pas plus qu’on ne guérit pas d’un cancer sans traitement grâce à l’imagerie mentale, ce type de promesse existe pourtant, hors cadre déontologique.

     Applications

    Les images mentales peuvent être rappelées partout, ou l’on veut, elles permettent à un individu entraîné de modifier son état du moment en très peu de temps (3 à 5 minutes). Se sentir serein et fort, vivre des émotions positives se relaxer, monopoliser ses ressources, se concentrer se motiver, être plus à l’aise dans l’environnement, « etc. ».


     Les images mentales sont très utilisées pour créer des routines, de performance, de relaxation, de confiance en soi. Une routine peu se définir comme « Le fait d’utiliser tous ses sens pour créer ou reproduire une expérience dans son esprit ». Vealey & Greenleaf (2010)
 

     Les images mentales peuvent survenir spontanément, il est parfois intéressant de prendre conscience de ces apparitions d’images, par exemple lorsque durant une séance de méditation elles surviennent associées à des pensées. Elles peuvent aider à comprendre comment certaines pensées affectent nos états.


     Nous pouvons aussi rappeler des images mentales relatives à des expériences passées, en modifier le contenu, mais aussi créer des images qui concernent le présent ou le futur, c’est-à-dire créer des sensations, des états. Ces images créées peuvent générer à la fois des états d’activations, de relaxation, de bien-être, de confiance en soi, ou permettre une revisite d’un événement passé, "etc".
 

     Les images mentales s’utilisent également pour favoriser l'exposition (graduelle) à des situations qui ont généré des émotions négatives, des phobies, des états de stress post-traumatiques, « etc. ».. Ces pratiques nécessitent de prendre de grandes précautions. En thérapie, on utilise l'imagerie pour générer des sentiments tels que le sentiment de sécurité, ou de bienveillance.


    Les possibilités de création d’images mentales étant infinies, les possibilités d’application sont multiples. Cependant, il est important de travailler sur des images mentales relatives à des choses plausibles et maîtrisables.
 

La fixation d’objectifs

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Concerne les individuels et les équipes.


     La fixation d’objectifs permet de monopoliser l’énergie dans une direction, de focaliser l’attention, c’est un des facteurs de performance, mais également de santé mentale positive. En effet entrent dans les facteurs de santé mentale positive : la recherche de défis, avoir un aperçu de son propre potentiel, ressentir un sentiment de développement, le besoin de compétence, l’engagement : vécu de flow, ou d'expériences optimales. Mais pour vivre le flow, il faut que les défis soient à un certain niveau, autrement dit, il faut savoir fixer ses objectifs. Le flow implique le défi, cet état est, en effet, généré lorsque les individus ont des objectifs qui vont nécessiter d'accroître leurs compétences, et de mobiliser toutes leurs ressources, tout en étant atteignables. Un trop grand défi par rapport aux compétences à un moment T, ne générera pas de flow. Un trop petit défi générera l’ennui. Des objectifs trop haut ou trop bas découragent et mettent à mal la motivation.
Pour fixer des buts, il ne faut pas seulement raisonner en termes d’envergure d'objectif, mais aussi en termes de nature d’objectifs. On discerne les buts de résultat, de performance et de processus. Les buts de processus sont ceux qui concernent des éléments techniques qui permettent de mieux gérer une action globale. Les meilleures stratégies identifiées sont les combinaisons, à individualiser en fonction des individus, de leur personnalité et tempérament.

 

Une fixation d’objectifs bien faite va permettre de : 
- Mieux gérer l’anxiété
- Mieux gérer la concentration
- Procéder à une planification qui a du sens
- Conserver une bonne estime de soi.
- Progresser et gagner en plaisir.
- Conserver sa motivation.
- Créer une émulation dans un groupe.


Parmi les conséquences des buts bien fixés, on trouve :
- La focalisation de l’attention VS attention désordonnée ou diffuse.
- Encouragement à faire des efforts
- La persévérance.
- Le développement de nouvelles stratégies d’apprentissage.

Comme toutes les interventions en psychologie, la fixation d’objectifs implique la prise en compte des blocages ou résistances. Sans oublier qu’une fois « en haut de la montagne », y rester nécessite de savoir gérer le succès. Le développement de la créativité qui consiste à chercher à faire en mieux est un atout précieux.

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S’intéresse à 3 composantes :


La composante Comportementale ;
La composante Cognitive ;
La composante Émotionnelle.

     Dans cette approche, qui est celle qui a fait l’objet du plus

grand nombre de validations scientifique, le/la psychologue

explique beaucoup. Le pratiquant acquiert des connaissances

en psychologie nécessaires à son évolution et à l’acquisition de

compétences psychologiques ou habiletés.

     Les techniques comportementales et cognitives (ainsi que des thérapie TCC) se basent sur le postulat que le changement s’obtient aussi par l’action, et pas seulement en réfléchissant ou en parlant, l’individu est le principal acteur de cette démarche. La méthodologie de l’approche cognitive comportementale est très active et implique la plupart du temps un entraînement quotidien. Il s’agit d’apprendre à mieux connaître et identifier ses pensées, ainsi que les émotions et les comportements qu’elles génèrent, puis d’agir sur ce qu’il est préférable de modifier

performance-sport-méthodes cognitives comportementales-psychologie

     En schématisant, on peut dire que la psychologie cognitive et comportementale, s’est historiquement développée en trois périodes ou « vagues » : comportementale, cognitive puis émotionnelle. La mindfulness est très utilisée dans les approches de troisième vague, qui ne s'attachent plus en priorité à la disparition des problématiques ou symptômes, mais aux moyens "de faire avec" en s'en distanciant, ce qui assez souvent a pour effet leur dispersion.
Au fil du temps, la recherche fondamentale et appliquée a permis de mettre au point des centaines d'interventions possibles. Certaines s'attachent davantage au comportement, d'autres à la cognition, d'autres aux émotions. On y retrouve outre les instruments de la psychométrie cités plus haut :

    - L’attitude de faire des relations entre pensées, émotions et comportement. Tant au niveau individuel par l'auto-observation consignée dans un journal de bord ou sous forme de fiches, tant au niveau de l’analyse fonctionnelle que pratique le/la psychologue à partir des situations particulières actuelles.
    - La ré-évaluation cognitive et la restructuration cognitive.
Qui concerne la manière avec laquelle nous traitons l’information et les stratégies que nous avons mise en place. La manière dont nous traitons les informations a des conséquences sur le déclenchement des émotions qui vont nous pousser à l’action par des comportements observables.
Les psychologues travaillent avec des outils différents selon qu’il va s’agir de ré-évaluer les cognitions, de prendre conscience des biais cognitifs ou bien des schémas cognitifs de pensées ou croyances absolutistes davantage implantés et souvent moins conscients.
  - L’affirmation de soi qui consiste à s’affirmer pleinement, sans nuire à autrui. Il s’agit de savoir dire non, de formuler des critiques, d’exprimer ses besoins et points de vue.
    - La résolution de problème. Durant laquelle on va chercher à faire émerger un maximum d’alternatives possibles
    - Les méthodes de relaxation
    - La mindfulness et toutes les méthodes combinées avec la mindfulness. On retrouve par exemple l'A.C.T (décliné en MAC pour la préparation psychologique) qui consiste à s'engager à agir sur la base de ses valeurs malgré la présence de problématiques.
    - les méthodes de contre-conditionnement, d’exposition ou de désensibilisation qui concerne les situations stressantes ou anxiogènes. Les méthodes d’exposition visent la capacité à vivre des situations anxiogènes au moyen de l’exposition (réelle ou en imagerie) progressive à ces situations. Les méthodes de contre-conditionnement consistent en la génération d’un comportement incompatible avec la réponse anxiogène, par exemple, on alterne les sensations liées à la situation qui pose problème avec de la relaxation.

    Lorsque les problématiques que rencontre un individu deviennent envahissantes, l'approche cognitive comportementale se décline en thérapie TCC.

Approche cognitive comportementale.

 Les MABI : Interventions basées sur la pleine conscience et l'acceptation 
à visé d'amélioration de la performance et de la performance sportive.

     J'ai rédigé une page complémentaire relative à la Méditation de pleine conscience.


      L’intérêt pour les interventions basées sur la pleine conscience (ou Mindfulness) n’a cessé de

croître depuis que Jon Kabat Zinn a créé le premier programme de gestion du stress à partir de la

méditation de pleine conscience le protocole MBSR, Kabat Zinn (1990).

Le développement de la Mindfulness est sous-tendu par d’importantes recherches, qui ont généré

la conception d’interventions planifiées ainsi que de thérapies, basées sur la pleine conscience.


      "La pleine conscience est une approche non élaborée, une conscience centrée sur le présent sans jugement dans laquelle, chaque pensée, sentiment ou sensation qui survient dans le champ d'attention est reconnu et accepté tel qu'il est" Bishop et all. (2004), Shapiro et Schwartz (1999).
 

     « La mindfulness, ou PC, est une compétence psychologique qui se caractérise par une attention et une acceptation, sans jugement, envers tout ce qui est vécu dans le moment présent ». Trousselard et all (2016).

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     La Mindfulness est aujourd’hui conceptualisée de différentes manières et sa mesure diffère selon les conceptions. Les modèles conceptualisent entre deux et cinq facteurs, certaines échelles regroupent les facteurs en un seul et même score. On retrouve des facteurs tels que : conscience, acceptation, observation, description, attention (attentiveness ou attention), non-réactivité, non-jugement, curiosité, décentration, focalisation sur le présent. La Mindfulness pouvant être un état ou un trait, ce qui signifie qu’au fur et à mesure des entraînements, nous pouvons développer des traits de fonctionnement durables.

Je fais partie de ceux qui considèrent que la Mindfulness inclut absolument l’acceptation en plus de proposer un entraînement à l’orientation de l’attention vers la pleine présence de ce qu’il se passe dans l’instant et de favoriser la curiosité et la défusion. Ce qui signifie que je m'attache dans mes formations et interventions, à faire en sorte que ces compétences soient développées.

    L’Acceptation peut se définir comme "l’acceptation active de l'expérience subjective vécue, la capacité à entrer dans les émotions, les sensations corporelles. Sans pour autant céder à la résignation : acceptation puis action, entreprendre de se transformer et d’agir." (Ruth A. Baer, 2003.).


     Cet entraînement d'exposition consentie à ce qui est déplaisant, prévient les réponses d’inhibition des émotions, de lutte, de fuite et d'évitement. Cet entraînement n'est pas de la torture, du fait de la pratique qui utilise le processus de défusion (de non-identification aux vécus déplaisants et aux comportements) qui favorise l'acceptation. Les pratiquants s'entraînent ensuite à observer du fait d'un positionnement en moi observateur, la dissipation de l'expérience déplaisante instant après instant. Il en va de même des expériences plaisantes qu'on ne retient pas (on ne s'y accroche pas), dans un perpétuel balai de plaisant/ déplaisant.. Une fois entraîné, il devient possible à certains moments, quand on sait qu'il faut le faire pour la tâche en cours, de laisser les phénomènes alors "nuisibles", tels des bruits de fond qui n'impactent pas la réalisation en cours. On s'est aperçu que même pour les individus sujets aux crises d'angoisse, cette façon de procéder était la plus efficace à limiter l'impact de ces crises d'angoisse. 

     La Mindfulness propose généralement de « faire le contraire » de ce qui pourrait faire penser à tort à attitude qui signe la maîtrise. La pratique de l’acceptation peut paraître en porte-à-faux avec l’idée de gérer, pourtant les effets sont incontestables et incontestés, à préciser que les compétences mindfulness sont loin d’être les plus simples à acquérir.
 

     Si gérer (Le stress, les émotions, « etc. ») est important à certains moments, intervenir en permanence sur les états internes peut devenir envahissant pour la charge mentale, accaparer l’attention, générer des ruminations et peut même contribuer à intensifier le problème et « la lutte ». Apprendre à ne pas réagir sans nier les événements ni les émotions est intéressant, surtout en plein match ou en plein rush, et surtout quand on ne peut rien y faire. Pouvoir lâcher prise sitôt une action qui ne s'est pas soldée par le résultat souhaité, pour monopoliser toutes ses ressources dans la poursuite de l'activité en cours, s'avère être une compétence hautement favorable à tout objectif.  Dans un autre registre, il est intéressant de comprendre que la relaxation dite paradoxale, qui consiste à observer les tensions sans essayer de les modifier, relaxe et dissipe les tensions !

    Depuis les années 2000 des protocoles destinés à améliorer la performance des sportifs ont été étudiés, et la recherche empirique en science fondamentale et appliquée en ce qui concerne les mécanismes d'action et l'efficacité des interventions se poursuit. Ces programmes se déroulent comme tous les programmes basés sur la pleine conscience, en quelques semaines. Ils se nomment : Mindfulness-Acceptance-Commitment (MAC), Mindfulness-Sport-Performance-Enhancement (MSPE), Mindfulness For Performance (MFP), Mindfulness Training Protocol (MTP), Mindfulness Badminton Integrated (MBI).
Il a été mis en évidence que certaines de ces formations ont une action sur la performance sportive directe et d’autres sur des facteurs qui la sous-tendent. Je propose ces programmes, en les adaptant aux individus et aux activités pratiquées. Particulièrement, le MAC du fait qu’il est implique des références aux valeurs d’un individu, son concepteur stipule qu'il est nécessaire et possible, bien entendu, de l’adapter au sport, mais aussi à d’autres contextes de performance comme l’entreprise, l’armée ou les arts du spectacle (Moore, 2009).

Techniques spécifiques à mes interventions pour/en groupe.

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J’utilise des techniques dites actives.


     Ces techniques repoussent la position passive, dépendante et essentiellement réceptive et au contraire, impliquent la participation sincère et consciente des participants. Car elles contextualisent les situations d'apprentissage dans des situations réelles, semblables à celles que l'individu a connu dans le passé (actualisation de l'expérience), qu’il vit actuellement (intégration ici et maintenant de la pluralité de contextes) ou qu’il vivra dans l'avenir. Les analyses des interventions montrent que faire appel aux techniques actives renforce l'efficacité.


Les techniques actives sont caractérisées par :


● La participation « vécue » des individus (impliquant leur personnalité et leur subjectivité totale).
● Le contrôle constant et récursif (feed-back) sur l'apprentissage et l'auto-évaluation.

 

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Public
École des arts de la scène
Cohésion-coopération-groupe-équipe-psychologue-performance-sport.jpg

     Techniques de simulation.

 

     Où l'on trouve par exemple le jeu de rôle pour l'interprétation et l'analyse des comportements et des rôles sociaux dans les relations. L’in basket, « le test de la « corbeille à courrier », qui concerne la prise de décision en termes d'organisation. L’action maze (action dans le labyrinthe) qui concerne le développement de la prise de décision et des compétences de procédure. "Etc".

 

     Techniques d’analyse de la situation

    Ce sont des mises en situation de cas réels ou imaginés comme avec la méthode de l’incident qui simule une problématique. Dans l'étude de cas, on analyse des situations communes et fréquentes, dans l’incident, on envisage des situations d’urgence. Avec l'étude de cas, sont développées les compétences analytiques et les méthodes d'approche d’un problème ; dans l'incident, on ajoute les capacités de prise de décision et les capacités prédictives. L'incident est aussi une mise en application de la gestion du stress et de la régulation émotionnelle.

      Techniques de production coopérative

    Parmi lesquelles on peut compter la technique du brainstorming pour le développement d'idées créatives dans le groupe.
    Le social dreaming, pour l'émergence des représentations sociales. Les jeux d’analogie, pour l’analyse des dynamiques de groupe, à partir de la mise en évidence des différences inter-individuelles de structuration ainsi que des valeurs dominantes ou communes.
    La méthode du cooperative learning, pour le développement intégré des compétences cognitives, opérationnelles et relationnelles.

 "Etc;".

Animation de groupes de paroles.

L'objectif est d'offrir un espace d'écoute et d'expression, où la parole libre peut être entendue dans un cadre un neutre et bienveillant. Nécessaires en temps de crise, comme pour procéder à l’évaluation de problématiques et à leur résolution, par des interventions appropriées.

formation-groupe-performance-sport-frédérique-delrieu-psychologue

La procédure diffère selon qu'il s'agit de micro-projets et de macro-projets.

À l'échelle d'une équipe ou d'une organisation :

Étude de la demande.

Analyse du contexte et de ses problématiques au moyen de recueil d’informations

(en réunion ou individualisé), d’observations et de passation de tests ou enquêtes.

Ce qui conduit à une évaluation et à une proposition d’intervention planifiée.

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Conception et évaluation d'interventions et de projets.

     Toute intervention est une « participation active » visant à « exercer une action directe » dans le cours des événements ou des situations.

 

     On peut définir la conception comme la capacité de planifier les changements à saisir dans une situation donnée et à imaginer les stratégies opérationnelles à travers lesquelles on peut réaliser ces changements. La conception m'intéresse du fait qu'elle implique la créativité qui demande une capacité d’innover les processus, les objectifs et les systèmes en préconisant aussi des scénarios et des parcours jamais expérimentés.

    La conception diffère cependant selon l'envergure du projet envisagé. Pour les conceptions de macroprojets, qui concernent principalement l’exercice de fonctions de gouvernance impliquant la participation d’interlocuteurs institutionnels. J’ai suivi un enseignement universitaire durant lequel j'ai appris à utiliser une méthodologie éprouvée qui me convient, à partir du Project Management Institute, 2008.

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