Dynamique de groupe, cohésion d'équipe.
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Mes interventions concernent :
- Toutes les formations et interventions relatives aux dynamiques interpersonnelles et à la cohésion d'équipe.
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- Le leadership dont le climat motivationnel est dépendant..
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- Les interventions de réhabilitation, lorsqu'une problématique a pris trop d'envergure.
- Les formations de perfectionnement de développement de l'intelligence émotionnelle (en fonction des acquis d'une première intervention).
- Les périodes de crises et de changement dans une organisation.
- La conception des activités de Team building. et séminaires.
- La préparation de missions : spatiales, en ONG, "etc".
- La préparation d'expéditions lointaines, altitudes extrêmes, rallyes dans le désert, « etc. », soit des situations à contraintes spécifiques.
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- La conception de voyages ayant pour but de travailler certaines compétences en situation (cohésion d'équipe, régulation émotionnelle,"etc" .
Les groupes, leur dynamique et la cohésion d’équipe font partie intégrante de ma vie depuis très longtemps. J’ai tout d’abord été sportive, puis athlète scolarisée en internat, un contexte où j’étais éloignée de ma famille, qui m’a fait ressentir l’appui fondamental d’une cohésion d’équipe. J’ai ensuite travaillé plusieurs années sur des structures de loisirs, avant d’occuper les fonctions de guide organisatrice de voyage d’aventure des années durant. C’est-à-dire que toutes les trois/quatre semaines, j’étais leader d’une nouvelle équipe de travail de 15 à 30 personnes, ainsi que d’un nouveau groupe de clients (de 7 à 16 personnes).
Étymologiquement, le terme « groupe » renvoie au nœud et à l’écheveau (ce dernier étant conçu en tant qu’enchevêtrement dense et inextricable). Ce qui impose d’aborder ce dernier en utilisant une approche non-réductive, et de se donner la possibilité d’effectuer des renvois constants à des secteurs disciplinaires, perspectives d’observation et domaines d’intervention différents. Les études sur le groupe, sur ses dynamiques, sur ses potentialités, ont procédé en empruntant des sentiers parallèles qui se sont souvent rencontrés, mais aussi entremêlés.
Il existe plusieurs définitions du groupe, la plupart amènent à considérer le groupe comme un objet complexe, un entrelacement serré d’éléments personnels, d’expériences et d’émotions. Ce qui met en évidence des limites à toute opération d’analyse et de compréhension. Le processus de réflexion sur la nature du groupe porte forcément à identifier les variables qui organisent et qui constituent le groupe dans sa spécificité.
« Un groupe est composé d’individus interdépendants dans une structure dynamique dans laquelle la plupart des changements induisent des changements chez les autres » (Lewin, 1959)
Il est important de catégoriser les groupes de par le nombre d’individus qui les constituent du fait que cette dimension modélise les interventions.
Dans la littérature, un consensus semble définir un groupe restreint ou petit groupe comme un groupe composé de 6 à 13/20 personnes.
Parallèlement au groupe restreint, Anzieu et Martin (1990) identifient le groupe large (25 à 50 personnes) dans lequel il devient impossible de réellement se connaitre les uns et les autres.
Le groupe secondaire ou organisation, est lui composé d’un grand nombre d’individus qui interagissent au sein d’une structure formalisée. Les individus et y entretiennent des relations interpersonnelles diverses qui peuvent être plus ou moins contractuelles, indirectes ou formelles.
La dynamique de groupe est l'ensemble des phénomènes, mécanismes et processus psychiques et sociologiques qui émergent et se développent dans les petits groupes sociaux appelés aussi groupes restreints.
Ce terme de dynamique de groupe concerne donc une multitude de phénomènes et de processus, dont une pluralité a été mise en évidence, y compris dans les champs de la famille et de la psychothérapie en groupe.
Parmi les composantes de la dynamique, on trouve : la cohésion de groupe, le leadership, les phénomènes d’influences ou encore les prises de décisions. Les chercheurs se sont interrogés, sur les étapes de la formation d’un groupe ainsi que sur sa dissolution, l’importance des meneurs, l’émergence des rôles, l’émergence de l’agressivité, la formation de sous-groupe, « etc ». Par exemple, l’appartenance et la référence à un groupe peuvent faciliter certaines attitudes, croyances ou opinions et donc influencer les représentations et actions individuelles, comme cela a été mis en évidence par Kurt Lewin et d’autres chercheurs.
Les individus ont besoin des groupes et en même temps, ce sont eux qui les forment. Ce qui n'exclut pas l’ambivalence envers le groupe qui peut être identifiée dans l’opposition entre la capacité des groupes de définir, et dans certains cas aussi de produire, l’identité de l’individu, et l’anxiété générée par la fusion (laquelle est conçue en tant que peur de perdre sa propre individualité au sein de l’amalgame indifférencié du groupe) que ce dernier génère.
La dynamique de groupe est multi-componentielle, les facteurs pouvant être avantageux ou au contraire désavantageux, pour les individus et le groupe. Améliorer la dynamique de groupe constitue donc à la rendre avantageuse pour le plus grand nombre ainsi que pour l’entité groupe. Cependant, plusieurs études ont montré qu’une bonne dynamique n’est pas forcément un atout pour la performance du groupe. Il faut donc comprendre ce que l’on cherche à améliorer et comment.
Quant à la motivation, qui génère une forte demande d'intervention, elle est sous-tendue par une multitude de facteurs, parmi lesquels la satisfaction individuelle. Je suis très réservée vis à vis des demandes d’intervention aux fins d'une mobilisation de la motivation, du fait que cette dernière est sous-tendue par d'autres facteurs. à prendre en considération en priorité. Il m'est impossible de proposer des formations motivation comme des formations de régulation émotionnelle, les leviers sont plus profonds. Le concept de motivation a même été considéré être un construit hypothétique : « Le concept de motivation représente le construit hypothétique utilisé, afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement » (Vallerand et Thill, 1993).
En tant que psychologue je ne suis pas une "motivatrice" , je travaille sur des processus mentaux qui sous tendent la motivation et que je n'invente pas,
Le travail sur la motivation concerne pour moi les facteurs de son maintien, ainsi que la manière de fixer les objectifs qui la monopolisent.
Les équipes sont des groupes particuliers dans lesquels les membres ont une même orientation vers un but partagé. On peut retenir la définition de Katzenbach & Smith (1993) :
« Une équipe est un petit groupe de personnes aux talents complémentaires, qui sont engagées vers un même objectif, avec un même niveau de performance et une approche commune, pour lesquels elles se sentent mutuellement responsables."
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Pour Kurt Lewin: « La meilleure façon de définir une équipe est de la considérer comme un ensemble dynamique fondé sur l’interdépendance plutôt que sur la similarité. ».
La Cohésion
La cohésion d’une équipe peut se définir comme la capacité des membres à coopérer pour la poursuite des objectifs collectifs ainsi que pour le plaisir d’être ensemble.
Pour Carron (1982) la cohésion est : « Un processus dynamique qui se caractérise par la tendance d’un groupe à se serrer les coudes et à demeurer uni dans la poursuite de ses objectifs. »
La cohésion d’équipe a généralement des effets sur la performance, y compris durant les actions individuelles, plusieurs études le démontrent.
La cohésion est un facteur de performance. La performance est un facteur de cohésion. Générer des conditions de succès est donc un des facteurs de cohésion d’équipe.
La relation entre cohésion et performance est circulaire.
Pour autant, réunir des compétences ne garantit pas la compétence optimale d’une équipe. En dynamique systémique, le tout peut être supérieur à la somme des parties, ou le contraire. La recherche montre des facteurs communs d’une bonne cohésion d’équipe. Cependant, deux équipes ou deux groupes ne sont jamais identiques et il faut savoir prendre en considération les facteurs individuels autant que la singularité d’une équipe.