Interventions gestion du stress.
Ci-dessous
Sensibilisation - Conférences
Formations gestion du stress/régulation émotionnelle. Approche intégrative.
Formations gestion du stress/régulation émotionnelle à partir de la méditation de pleine conscience
Formation basée su la pleine conscience, l’acceptation et l'engagement.
Prévention. Primaire, secondaire, tertiaire. Formations et interventions spécifiques : sur mesure
Interventions de réhabilitation
Prévention de l'état de stress post-traumatique. Defusing et debriefing.
Les psychothérapies spécifiques.
Comme montré sur la page qui concerne les différentes formes et intensités de stress, les relations existantes entre stress et émotions, et leurs complexités, font que mes interventions destinées à améliorer la gestion du stress, incluent la reconnaissance des émotions et leur régulation.
Gestion du stress
Pour optimiser la performance et le bien-être.
Prévention
Du stress chronique.
Des états de stress post-traumatique.
Réhabilitation
Quand le stress chronique s'est installé. Au niveau individuel ou au sein d'une organisation
Psychothérapie
Burnout.Troubles de l'humeur Dysrégulation émotionnelle.
Stress post-traumatique
Sensibilisation - Conférences
J'interviens à ce niveau sur l'ensemble des thématiques qui entrent dans mon champ de compétence. Pour une durée allant d'une heure environ (conférence) à une ou deux demi-journée-s (sensibilisation).
Les ateliers de sensibilisation permettent une prise de conscience au moyen d’une information claire. L’un des objectifs est de pouvoir permettre l’identification d’indicateur d’une problématique et de connaître les grandes lignes de la conduite à tenir.
Ces formations entrent dans le champ de la psychologie de la performance et du sport, particulièrement de la préparation psychologique, et s'étendent au-delà, à tous les contextes et individus. En effet, la gestion du stress concerne à la fois l’amélioration de la santé et du bien-être et les facteurs de performance (sportive ou non-sportive).
Dans ces formations, la gestion du stress concerne le stress "normal", à réguler selon la quantité nécessaire à la mobilisation des ressources. À différencier donc du stress aigu traumatique et du stress chronique.
Deux protocoles de base scientifiquement validés.
Je propose deux protocoles qui ont fait l’objet d’évaluations scientifiques qui les ont validés. Ces deux programmes contiennent une formation théorique à la gestion du stress et à la régulation émotionnelle et incluent la ré-évaluation cognitive des événements. Des tests permettent à chaque individu de comprendre comment il fonctionne, et d’apprécier les compétences à renforcer, acquérir ou modifier.
Ces interventions nécessitent un contexte sans problématique particulière, elles sont conçues pour des individus qui sont bien adaptés à leur environnement et qui souhaitent améliorer leurs compétences, leur bien-être et leur performance.
Formations gestion du stress/régulation émotionnelle. Approche intégrative : plusieurs méthodes.
Cette formation constitue un pilier de la préparation psychologique. Elle a pour objectifs de :
Comprendre les évolutions, les causes et les conséquences de facteurs psychologiques pour agir dessus
Permettre une prise de conscience des émotions
Aborder l’effet des émotions sur la performance
Amélioration des compétences émotionnelles et de gestion du stress
Au moyen d'une intervention d'une durée de six à huit semaines. Au rythme de séances hebdomadaires d'une durée de 1 h 30 à 2 heures et de 30/45 minutes d'entraînement quotidien.
Approche intégrative : techniques comportementales et cognitives, les techniques de respiration, les relaxations, la méditation de pleine conscience, l’imagerie mentale, les routines.
Protocoles pour groupes constitués avec possibilité d'évaluation pré post intervention (dans ce cas, il faut prévoir deux séances de plus.).
15 personnes maximum, âge minimum requis : 13 ans.
Une telle formation est renforcée si suivi sur le terrain de l’entraînement aux techniques enseignées. Que je propose en option.
Formations gestion du stress/régulation émotionnelle à partir de la méditation de pleine conscience.
Formule basé sur la méditation de pleine conscience, soit un programme similaire au MBSR, ( « Réduction du stress basée sur la pleine conscience » ), incluant une formation aux émotions, à leur reconnaissance et à leur régulation.
La pratique Mindfulness vise entre autres la défusion cognitive, qui se réfère à un état d'esprit dans lequel une distance psychologique est prise par rapport aux pensées. La fusion cognitive est l'opposé.
La mindfulness favorise la connaissance de son dialogue interne, la formation permet d'en apprécier la véracité et d'en entreprendre la ré-évaluation lorsque cela s'avère nécessaire.
Développer des compétences de pleine conscience, c’est aussi accroître ses capacités attentionnelles, et les consacrer à ce qui est important.
La durée de la formation est de huit à dix semaines. Au rythme de séances hebdomadaires en groupe d'une durée de 2 heures à
2 h 30. Le programme repose sur un entraînement quotidien de 30/45 minutes à la méditation de Pleine Conscience (pratique formelle) et sur son intégration dans la vie de tous les jours (pratique informelle). Des exercices complètent la pratique de la Mindfulness.
Protocoles pour groupes constitués ou stages ouverts à tous public, avec évaluation pré post intervention possible.
15 personnes maximum, âge minimum requis : 13 ans.
Ces formations constituent un premier bloc de compétences émotionnelles (ou d'intelligence émotionnelle).
Elles concernent essentiellement la capacité à identifier, comprendre, exprimer et réguler ses propres émotions. Au terme d'une formation de quelques semaines, on vise l'acquisition d'habiletés (ou compétences). Lorsque ces habiletés sont utilisées sur du long terme (ce qui est l'objectif des formations qui permettent de l'autonomie), des fonctionnement durables, que l'on appelle traits s'installent
On travaille une compétence ou un bloc de compétences durant une période,
une fois ces compétences acquises et leur utilisation stabilisée, un autre cycle de
formation relatif à d'autres compétences peut être initié.
Au terme d'une formation de base, les cycles suivants seront davantage des interventions spécifiques, conçues sur mesure.
L’acceptation et l’engagement. Le programme MAC, les MABI.
Frank Gardner et Zella Moore (2001) ont développé l'approche Mindfulness-Acceptance-Commitment (MAC) pour l'amélioration de la performance sportive.
L'approche MAC comprend une combinaison d'exercices de pleine conscience et de techniques d'acceptation. Cette approche MAC vise à améliorer les performances par la promotion d'une conscience du moment présent sans jugement et l'acceptation de ses pensées et de ses émotions. Le programme favorise également une attention ciblée sur la tâche de performance et un engagement axé sur les valeurs envers les comportements qui soutiennent les objectifs sportifs (Gardner et Moore, 2012).
Les formations au MAC en groupe sont composées de 8 sessions hebdomadaires de 90 minutes. Avec des exercices quotidiens à prévoir, dont la pratique de la pleine conscience.
→ En savoir plus sur les MABI : interventions basées sur la pleine conscience et l'acceptation à visé de performance accrue et de performance sportive.
Promotion de la Santé et du Bien-être
Pour l’OMS, la promotion de la santé est le processus qui consiste à permettre aux individus de mieux maîtriser
les déterminants de la santé mentale
et d’améliorer ainsi leur santé.
L'évaluation du stress
L'évaluation psychologique du stress se fait à partir d’entretiens et de questionnaires (psychométriques) . Elle concerne l’évaluation des sources de stress. (pour un individu ou au niveau d'une organisation) et les facteurs individuels.
Les interventions de réhabilitation.
L'action de réhabilitation vise à récupérer les capacités et/ou les compétences de personnes, d'un groupe ou d'une organisation. Elle vise particulièrement l'ajustement fonctionnel nécessaire pour mieux répondre à ce que l'environnement demande.
Lorsque le stress s'est installé trop longtemps, dans un premier temps, évidemment, comprendre ce qu'il s'est passé et récupérer est primordial.
Ensuite, il va falloir reprendre confiance en son efficacité. Il n’est jamais question d'imposer un travail en vue d’une adaptation à un modèle souhaité d'efficacité, mais de promouvoir, par le biais d'un échange mutuel et à travers un parcours collaboratif, l'émergence de nouveaux scénarios possibles. De construire ou reconstruire la confiance d'un individu dans ses propres capacités, son autonomie et sa force personnelle. Ainsi que de stimuler l'autodétermination et aider les individus à trouver les stratégies d'adaptation pour mieux entrer en relation avec l'environnement.
Les interventions de prévention
Visent particulièrement à améliorer le niveau des facteurs de protection et à réduire les facteurs de risque au moyen d’une planification d’intervention faisant suite à une évaluation. Il s’agit de modifier ou de prévenir les contextes et les comportements dommageables pour la santé.
La prévention primaire consiste à identifier, à promouvoir et à renforcer les ressources personnelles, de groupe/équipe et environnementales, qui vont pouvoir protéger la santé et le bien-être de l'individu et des groupes (famille/équipe).
La prévention secondaire se révèle nécessaire, lorsqu’un risque de problématique est identifié ou diagnostiqué précocement, avant que le risque dégénère en une problématique voire un trouble mental ou une maladie. Dans ce contexte, la prévention secondaire vise à la connaissance des indices prédictifs et à montrer les conduites à tenir.
La prévention tertiaire à plusieurs définitions.
Il peut s'agir de traiter les conséquences d'une problématique qui n'a pas été suffisamment prévenue, comme prendre en charge les individus fragilisés.
Ou d'une intervention "après coup" de cette prise en charge, pour prévenir les complications et les risques de récidive.
La supervision d'équipes. Analyse de la pratique.
S'intéresse au fonctionnement professionnel des collaborateurs comme à celui de leurs encadrants (coordinateurs, chef de service, directeur…), ce qui implique les relations développées avec la clientèle ou la patientèle.
Ces interventions dans le champ du stress visent particulièrement la prévention des traumatismes vicariants ou fatigue de compassion.
Comme développé en fin de page précédente, le traumatisme vicariant concerne les personnes qui évoluent en contexte de relation d’aide à des personnes ou des patients qui ont vécu et relatent des expériences particulièrement difficiles, c’est pour cela qu’on dit aussi qu’il s’agit d’un traumatisme secondaire. Cette confrontation régulière à la détresse et à la souffrance humaine peut générer un état de stress comparable à un état de stress post-traumatique : la fatigue de compassion. Cette fatigue n'est pas de l'épuisement physique avec lequel elle est souvent confondue.
Il s’agit dans ce domaine d’un dispositif d’aide et de soutien basé sur la parole, qui tend à l’expression. L’analyse de la pratique permet d’identifier des problématiques et de mieux prendre conscience des processus qui conduisent à l'usure de compassion. Les interventions se complètent d’apprentissages de stratégies de régulations individuelles et d’élaboration de moyens possibles à mettre en place. L'accent est mis sur les aspects émotionnels et relationnels, la fixation de limites, ainsi que sur le développement des compétences à renforcer ou à acquérir (principalement de gestion du stress et de régulation émotionnelle).
Ces interventions peuvent se poursuivre par d'autres destinées à améliorer la cohésion d'équipe.
Prévention des états de stress post-traumatique (ESPT).
Les ESPT sont très difficiles à vivre, et sont souvent associés à des états dissociatifs. Leur prise en charge reste complexe tandis que l’évolution chronique à 5 ans concerne 20 % des patients. Les prévenir est d’une importance capitale, même si cette possibilité de prévention est malheureusement à l’heure actuelle assez limitée. Les facteurs péri-traumatiques semblent primordiaux, et il se trouve qu'ils sont très dépendants des facteurs de protections existants avant l'exposition à un événement traumatisant. On renforce généralement ces facteurs dans les formations de préparation psychologique.
La prévention des ESPT concerne particulièrement toutes les personnes qui, de par leurs activités, sont susceptibles de vivre des événements traumatisants directement ou indirectement (par des recueils de propos ou des contacts) : soignants des services qui prennent en charge des pathologies graves, secouriste, urgentiste, travailleurs en zone de conflit, face à face avec des populations en état de détresse, « etc. ».
En prévention, on va s’attacher aux facteurs de protection pré-événement potentiellement traumatique, et aux péri-traumatiques. La psychoéducation permet également de reconnaître les signes et de pouvoir engager rapidement des soins qui relèvent de la psychothérapie adéquate et quelquefois aussi de traitements pharmacologiques. Les compétences de gestion du stress et de régulation émotionnelle acquise au préalable peuvent aider au repérage du stress aigu et des distorsions cognitives qui pourraient apparaître.
On s’aperçoit assez vite que les facteurs de protection sont les habiletés ou les compétences visées par les formations de préparation psychologique ou d’amélioration de la santé et du bien-être.
→ Facteurs de protection que l’on peut renforcer avant le vécu traumatique
- Les stratégies comportementales ou cognitives de gestion du stress. Les personnes résistantes au stress.
- Les formations adéquates. (comprendre ce qu’il peut se passer notamment)
- Le sentiment d’efficacité personnelle.
- Le soutien social adéquat ou positif.
- La définition de limites claires.
- Les habiletés d’adaptation, de régulations émotionnelles et d’affirmation de soi.
→ les facteurs de protection, péri-événement traumatique : dans les 2 jours
- Procéder à un defusing :
Le defusing a lieu dans les heures qui suivent l’événement, en groupe ou durant des entretiens individuels, il peut avoir une importance capitale pour la suite. À ce moment-là, les individus ne sont pas encore aptes à bénéficier d’une intervention psychologique. Le defusing consiste à offrir du soutien de façon non interventionniste, réconforter, ramener doucement les individus à la vie « normale », banale, restaurer la parole tout en validant que ce vécu hors du commun est compréhensible. Si possible le defusing peut permettre d’évaluer brièvement les facteurs de risque dans un but de dépistage.
→ Les facteurs de protection post-événement potentiellement traumatique : dans les 2 à 31 jours.
Dans cette phase, la cohésion d'équipe ou inter équipe va être capitale, du fait du soutien qu'elle peut proposer.
Le débriefing à lieu dans la période + 2 jours à un mois de l’événement traumatisant. Il n’est pas toujours recommandé ou en tout cas pas sous toutes ces formes. À noter que certaines personnes ne manifestent aucun symptôme de stress traumatique aigu durant cette période d’un mois, mais développeront pourtant un ESPT, cela est dû à une période de latence qui a été observée.
L’objectif du débriefing est de permettre aux individus de pouvoir considérer qu’un événement grave a existé, qu’il a provoqué un choc. Que ce choc peut être difficile à gérer seul et qu’il peut faire suite à des symptômes handicapants qui nécessitent une prise en charge psychothérapeutique qui permettra de guérir et de classer cet événement au rang des souvenirs.
Pas de débriefing systématique obligatoire.
Un débriefing psychologique d’une séance unique et structuré a par le passé été conceptualisé. Des études ultérieures ont mis en évidence que ce type de débriefing n’est pas particulièrement efficace et peut même provoquer des effets indésirables. Il est recommandé de ne pas proposer cette séance sur une base régulière pour la prévention de l’ESPT. Les séances de groupe ou individuelle à participation volontaire peuvent cependant être efficaces.
- L’information destinée à reconnaître les symptômes « normaux » et ceux à prendre en considération est importante à diffuser, lorsqu'elle ne l'a pas été en prévention, c'est le moment de le faire.
En effet, une Thérapie cognitivo-comportementale brève (5/6 séances) et précoce est recommandée dès l’apparition de symptômes associés à l’ESPT (il faut donc qu’il y ait des symptômes.). Les Thérapie TCC-T et TF-CBT sont particulièrement recommandées.
Les psychothérapies.
Les psychothérapies sont des réponses thérapeutiques non-médicamenteuses à des problématiques qui génèrent un inconfort ou un malaise, plus ou moins envahissant et « paralysant ».
Le stress chronique avec sa variété de symptômes engendre très souvent des troubles psychologiques tandis que son installation peut être causée par des attitudes, croyances et autres facteurs individuels. Ces variables sont considérées durant une psychothérapie, nécessaire au stade de perte d'appétence pour la vie et de confiance en soi.
Quant au stress aigu traumatique et aux états de stress post-traumatiques, souvent associés à des symptômes dissociatifs, ils relèvent d'une prise en charge aiguisée, spécifique à ces troubles. Cette prise en charge donne du fil à retordre à la recherche en psychologie, nous disposons de recommandations, nous savons que certaines méthodes sont à proscrire, mais nous n'en sommes pas aux certitudes absolues. Plus que jamais l'observation des directives qui font consensus est de rigueur pour la prise en charge des ESPT. Les thérapies qui sont recommandées sont la thérapie narrative et les TCC de groupes ou individuelles axées sur le traumatisme. Il en existe plusieurs modalités qui vont être utilisées en fonction des compétences du thérapeute et de la singularité du trouble. Un état de stress traumatique provient de la rencontre d’une personne (ses antécédents, ses forces et compétences) avec un ou des événement(s) traumatique(s) (ayant leur spécificité), à un moment T de sa vie. Les psychothérapeutes font utiliser des outils tels que les méthodes psychocorporelles, l’imagerie mentale, la dynamique du sommeil, la thérapie d’auto- exposition, la désensibilisation systématique. Ainsi que l’EMDR que je ne pratique pas. Du fait du caractère neurologique des ESPT, les interventions de neurostimulation sont en phase d'études.
Les interventions de soutien psychologique
Concernent les personnes qui vivent des difficultés qui affectent, plus ou moins gravement le bien-être physique et psychologique, et dont la source est identifiée dans des contextes et/ou au niveau des relations (périodes de crise, travail, milieu de vie, famille, amis)..