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Respiration contrôlée

 Relaxations

 

Eutonie - Relaxation dynamique

 

Méditation, mindfulness.

Médiation corporelle.

Méthodes thérapeutiques :

Émotions difficiles

États dépressifs.

Troubles anxieux

Troubles anxio-traumatiques

Visées

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​● La connaissance de soi, de ses perceptions et expressions propres.

● Développement de l'écoute de soi.
● L’unicité corps esprit.

● Développement de la conscience corporelle


● La gestion du stress : zone optimale de fonctionnement.
● La gestion de l’énergie et la « récupération ».
● Le développement de l’attention et de la concentration.

● La flexibilité attentionnelle.

● La perception sensorielle, l’intéroception, la proprioception.
● le relâchement musculaire et son apprentissage.

● la réduction de la tension psychique.

● L'harmonie de la posture et de la gestuelle (qui génère une harmonie globale).

● La compréhension et l’identification des émotions.
● La régulation émotionnelle.
● Le développement de l’intelligence émotionnelle : l’utilisation de ses émotions.

● Les vécus subjectifs difficiles : diminution de leur intensité.
● Les problématiques anxio-traumatiques.


● La présence corporelle : relation du sujet au monde.

● La communication verbale et non verbale.

● Le sentiment d’auto efficacité.

● Le sentiment de soi, d'unité. .
● L’estime de soi. La confiance. L’affirmation de soi.

Approche psychocorporelle.

Approche psychocorporelle.

     Les pratiques psychocorporelles (PPC) comprennent l’ensemble des méthodes d’intervention qui abordent les individus à la fois dans leur dimension psychologique et corporelle. L’approche psychocorporelle concerne le corps vécu, mais aussi le corps comme présence et soumis à l’observation de l’autre, notre propre présence corporelle, en laquelle chacun à plus ou moins confiance.


     Indispensables à la préparation psychologique (aussi nommée préparation mentale) qui vise le renforcement et l’acquisition de compétences, les PPC sont incontournables dès que l’on aborde les émotions du fait même de leurs multiples composantes. Les PPC peuvent être à visé de développement de soi, de prévention, prophylactique ou psychothérapeutique.

     Au cœur de mon approche et de ma pratique intégrative, les PPC prennent une place importante du fait de mon expérience, de mes formations et de mes spécialités. Elles s’inscrivent dans la complémentarité avec des méthodes autres (telles les pratiques cognitives comportementales) issue d’autres champs de la psychologie, dans des objectifs d’autonomie, de compétences (formations) ou de soins (thérapies).

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   L’ « état psychologie » est corrélé à des manifestations corporelles, biologiques, physiologiques, neurologiques, et inversement, la relation est bidirectionnelle, ces manifestations peuvent être conscientes ou inconscientes. Les PPC s'attachent à l'unicité des individus, le corps et l'esprit ne font qu'un.

Il existe une multitude d’interventions dites psychocorporelles, elles partagent des objectifs de connexion ou reconnexion au ressenti qui constitue le socle des interventions, de considération du corps comme lieu d’expérience et d’existence, et bien sûr, elles visent des interventions qui permettrons le bien-être et l'efficacité. Chacune des PPC se base sur des postulats théoriques différents et implique des processus particuliers qui ne sont d'ailleurs pas toujours précisément connus. On peut par exemple distinguer :


- Les techniques d’intervention « sur le corps », à départ physiologique. Par exemple la relaxation progressive de Jacobson et les techniques de respiration, qui permettent via une action sur le système nerveux autonome et de par les boucles de régulation de l’homéostasie une modification de l’état d’activation ou de tensions d’un sujet.


- Les techniques d’intervention qui concerne le vécu subjectif lié à la relation vécu corporel /cognition. Par exemple, les relaxations à départ central, la méditation de pleine conscience (Mindfulness), l’imagerie mentale, etc.


- Les approches à médiation corporelle qui concernent la relation du sujet à lui-même en relation avec autrui et le monde. C’est à partir des expériences corporelles que l’individu découvre ses possibilités de changement. Par exemple, relaxation dynamique (posture), jeux de rôle, simulation de situations, etc. Ces méthodes visent en autres l’expression authentique, la confiance ou l'affirmation de soi.

Mise en garde vis à vis des promesses véhiculées vis à vis de certaines méthodes :

     Ce domaine du « psychocorporel » regroupe aujourd’hui un ensemble de propositions plus ou moins sérieuses qui n’excluent pas le charlatanisme, ce qui appelle à la prudence. 
Aucune pratique psychocorporelle n’est à même de résoudre à elle seule toutes les problématiques, ni de permettre l’acquisition de multiples compétences.  L’approche intégrative qui nécessite des connaissances importantes dans différents domaines de la psychologie, est indispensable pour aborder une thématique ou une problématique. Par exemple les protocoles durant lesquels la mindfulness a été évaluée, ne se limitent pas à la méditation, ils contiennent la plupart du temps de la psycho-éducation, des formations au stress ou à la régulation émotionnelle et ont été dispensé par des psychologues. Lorsque ces protocoles sont testés sur des patients, ces patients ont aussi bénéficié d'une prise en charge complémentaire.

     Des études scientifiques ont effectivement validé l'effet de plusieurs méthodes psychocorporelles et/ou protocoles d’intervention basés sur des techniques psychocorporelles. Il ne faut pas perdre de vue que ces études ont été réalisées dans des contextes précis, sans aucun écart vis à vis de la méthodologie, et qu’elles se basent sur des évaluations psychologiques sérieuses (de compétences, de problématiques ou de diagnostic de troubles précis). Les interventions sont alors dispensées par des professionnels experts, sur des personnes qui peuvent bénéficier d'un accompagnement global. Ce qui peut se manifester par l’exclusion de personnes pour lesquelles une intervention n’est pas adéquate ou un renfort de prise en charge. Généraliser les résultats à d'autres contextes est donc quelque peu abusif. Par exemple ressentir de l’anxiété peut avoir différentes origines psychologiques, voire médicales, c’est la même chose pour un syndrome dépressif. Passer du temps à utiliser une méthode qui peut améliorer temporairement le bien-être sans traiter le fond du problème peut avoir un effet contre-productif, du fait du découragement et de l'amplification des problématiques.

 

La question que va se poser un(e) expert(e) en psychologie est « Quand, comment, pourquoi une proposition plutôt qu’une autre ? »,

Et il/elle pourra y répondre sur la base de sa connaissance des processus mentaux. et physiologiques. Ainsi que de par l'écoute des individus, de leurs objectifs, de leurs problématiques et la prise en compte de leur préférences,, valeurs, affinités, etc .

Approche psychocorporelle : les différentes méthodes.

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       Sans connexions neuronales via le système nerveux périphériques entre les « fonctions supérieures » (pensées, raisonnement, croyances) et ce qu’il se passe dans le corps, via des boucles telles que  l'axe hypothalamo-sympathico-adrénergique, l’approche psychocorporelle ne pourrait fonctionner.

 

       Cependant, ces connexions ne sont « exploitables » que sur la base de postulats validés qui tiennent compte de l'état actuel des connaissances en psychologie et en médecine, incluant la physiologie, les neurosciences, "etc". Autrement dit une méthode fonctionne d'une certaine manière, sur des processus psychologiques, biologiques et physiologiques qui sont reliés de façon bidirectionnelle. Il est primordial de comprendre comment et dans quelles conditions (pré-requis, limites, nécessitée d'une autre méthode en parallèle) une méthode peut-être efficace.

Le système nerveux : interactions dynamiques corps/cerveau.

Système nerveux autonome contrôlable

Plasticité neuronale

Imagerie mentale/hypnose

États de conscience modifiés volontairement.

Les composantes des épisodes émotionnels.

Quelques résultats de recherches scientifiques.

Lire plus, bientôt.

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Pourquoi ça marche ?

Le stress- La zone de fonctionnement optimal. Le système nerveux autonome. La respiration contrôlée.

Le stress est un syndrome d’adaptation, nécessaire pour monopoliser ses ressources et ne doit pas être systématiquement diminué. Toutefois, il faut savoir le réguler pour faire en sorte d’être suffisamment activé sans l'être trop.
Nous avons besoin d’un certain niveau d’activation pour être efficace dans les tâches que nous entreprenons.
Ce niveau d’activation est propre à chacun d’entre nous, les formations à la gestion du stress permettent de connaître son propre niveau d’activation optimal et de le gérer.
Gérer, c’est pouvoir mobiliser ses ressources lorsque nécessaire, mais aussi savoir se relaxer pour récupérer. Le stress chronique est délétère, lorsqu’il s’est installé une intervention de réhabilitation de la santé est nécessaire.
Plusieurs facteurs entrent en jeu dans l’état de stress, des facteurs biologiques, physiologiques et des facteurs cognitifs (contrôle perçu sur une situation).

En savoir plus sur le stress.

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En 1986, Hanin proposa l'hypothèse d'une zone optimale de fonctionnement (ZOF), selon laquelle chaque sportif réaliserait ses meilleures performances lorsque son niveau d'état d'anxiété se situe dans une zone d'intensité qui lui est propre, élevée pour certains, faible pour d'autres, indépendamment du sport pratiqué.

En 1936 Hans Selye a décrit le "syndrome général d’adaptation », la réponse au stress de l'organisme.

Il s'agit d'une réaction durant laquelle l'organisme se prépare à agir (par exemple combattre ou fuir). Cette réaction implique les systèmes nerveux et endocriniens, particulièrement le système nerveux autonome. Les glandes endocrines libèrent des hormones (cortisol et adrénaline) qui, entre autres, accélèrent le rythme cardiaque et respiratoire, élèvent la glycémie, augmentent la sudation et ralentissent la digestion.

La respiration contrôlée.

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      Qu'il s'agisse de l'observer ou de la contrôler, la respiration est la base de l'approche psychocorporelle.

       Le système nerveux autonome est la partie du système nerveux responsable des fonctions non soumises au contrôle volontaire, cependant une modulation volontaire des fonctions respiratoires est possible. L’utilisation de la respiration contrôlée, tout en régulant sa fréquence respiratoire, génère en cascade des modifications du fonctionnement physiologique (fréquence cardiaque, tension artérielle.), endocrinien, biologique et psychologique par retour de l'information au cerveau (voie sensitive efférente).

La respiration contrôlée est un outil simple et efficace. Elle se base sur la conscience d’une respiration dans les trois étages, et sur des rythmes de respiration qui vont provoquer soit une relaxation soit une activation de l’organisme.

Les principes de base :

Respiration dans les trois étages. Inspiration : 1/ventre, puis 2/thorax puis 3/épaules. Expiration 1/ Épaules 2 /thorax, 3/ventre.

Une augmentation du temps d’expiration par rapport au temps d’expiration favorise la détente ; de même, une augmentation de l’amplitude inspiratoire avec une expiration plus brève que l’inspiration favorise l’activation.

 

Les réglages subjectifs

La formation consiste à enseigner différents rythmes et à permettre la conscience du ressenti, l’entraînement et l’observation des effets sur soi permettront à chacun de mettre au point sa (ses) technique (s) de respiration contrôlée.

En effet des différences interindividuelles de localisation des tensions (plutôt scapulaires, thoraciques ou ventrales) et d’effets de la fréquence respiratoire existent.

            LE SYSTEME NERVEUX AUTONOME (SNA) régit les activités internes du corps humain, y compris la fréquence cardiaque, la respiration, la digestion, la salivation, la transpiration, la miction et l'excitation sexuelle.

Il comprend deux systèmes : LE SYSTEME NERVEUX SYMPATHIQUE ET LE SN PARASYMPATHIQUE.
 

Leurs fibres communiquent avec les cellules des muscles lisses (présents dans la paroi de nombreux organes), du muscle cardiaque, des glandes et des cellules du système immunitaire.

Ces deux systèmes contrôlent l'activité des organes internes par des actions opposées.

Le système sympathique génère un état d’activation qui peut préparer à l'action alors que le système parasympathique amène un ralentissement général des fonctions de l'organisme.

 

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Respiration-calmante-dynamisante-performance-psychologue
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       La cohérence cardiaque

       La cohérence cardiaque est une autre proposition de respiration contrôlée qui vise une

harmonisation des intervalles entre deux contractions du cœur. Il a été montré que ces intervalles

peuvent varier en fonction de l’état émotionnel. Ce phénomène est nommé variabilité de fréquence

cardiaque. Le postulat est donc qu’en rétablissant un rythme de contraction homogène du cœur

par la pratique de la respiration contrôlée, l’action sur le système nerveux autonome va rétablir un

équilibre y compris psychologique.

Cependant pour être optimalement utilisée, cette méthode nécessite un appareillage

de biofeedback. La respiration à 6 cycles par minute, utilisée la plupart du temps, par défaut, n’est

qu’une moyenne observée pour obtenir une régulation et avec elle les effets escomptés.

     La respiration contrôlée, simple, efficace et praticable partout, est une technique incontournable, qui permet aussi d'en favoriser d'autres (comme l'imagerie), elle a cependant ses limites. D’autres techniques de relaxation ainsi que l’imagerie mentale peuvent être employée pour se relaxer ou au contraire s'activer, elles nécessitent cependant plus de temps pour être maîtrisées.

Le tonus musculaire. La récupération. La relaxation.

     Le tonus musculaire est un phénomène neurophysiologique qui se manifeste au niveau musculaire. Il est influencé par les messages volontaires issus du cortex cérébral, les facteurs psycho-émotionnels ainsi que par les processus d'effort qui provoquent des stimuli.

Plus exactement, on distingue :

    Le tonus de fond (ou de base), involontaire, qui est permanent, il ne disparaît pas durant le sommeil, il concerne les muscles striés et les muscles viscéraux. En maintenant la cohésion entre les différentes parties du corps, il permet un sentiment d’unité corporelle, ce tonus est en relation avec les émotions et l’humeur. Son principal substrat cérébral est la substance réticulée du tronc cérébral, grâce au réflexe myotatique, il intervient donc dans la régulation de l’activité perceptive.

Le tonus postural, qui représente l’activité tonique minimale pour maintenir une posture et l’équilibre qu’elle nécessite (être debout par exemple), il est sous commande réflexe, mais demeure contrôlable. Coordonnée, par le cervelet à la motricité volontaire, l’activité posturale est en connexions nerveuses avec les centres de l’éveil et des émotions.

Le tonus d’action qui se définit par la contraction musculaire permettant l’action et le mouvement, sous commande volontaire.  

 

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L'hypertonie désigne un tonus musculaire trop élevé qui peut être pathologique. Elle est favorisée par l’anxiété installée. Sans considérer des états pathologiques, il existe des différences interindividuelles de tonus musculaire, certaines personnes ont besoin de davantage se relaxer que d'autres.

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                              L’eutonie, l'état de tonus optimal.

     Gerda Alexander a proposé le terme d'eutonie pour désigner l'état de tonus optimal, tant au point de vue global que pour un ou plusieurs segments musculaires. Le principe est d’utiliser seulement la tension musculaire nécessaire à un geste ou une action, ce qui se travaille par une prise de conscience et une régulation active du tonus musculaire, de par des mouvements lents ainsi que des exercices de relaxation dynamique.

L’eutonie est très intéressante pour les sportifs et artistes, car elle permet de limiter des tensions et crispations parasites liés au fonctionnement  des muscles qui ne sont pas nécessaires aux mouvements.

De plus l’eutonie génère une sensation d’harmonie et de fluidité qui améliore la présence à soi et au monde.

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            « Les méthodes de relaxation sont des conduites thérapeutiques, rééducatives ou éducatives, utilisant des techniques élaborées et codifiées, s’exerçant spécifiquement sur le secteur tensionnel et tonique de la personnalité. La décontraction neuromusculaire aboutit à un tonus de repos, base d’une détente physique et psychique ». Définition de R. Durand de Bousingen (1992)

Il existe différentes techniques de relaxation qui peuvent être combinées dans une même séance. Après formation et essais, chaque personne utilisera tout ou partie d’une à plusieurs relaxations, pour mettre au point sa (ses) technique(s) de relaxation. Il faut un peu de temps pour maîtriser des relaxations flashs, qui "n'endorment" pas, c'est pourquoi il est souvent recommandé de ne pas utiliser la relaxation avant de s'engager dans des tâches qui nécessitent toute notre activation.

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       Les relaxations en posture statiques.

      

     Les méthodes de relaxation occidentales (statiques et dynamiques) se sont développées à partir de méthodes de bases qui ont fait leurs preuves scientifiques, la relaxation psychomotrice indirecte et la relaxation différentielle de Jacobson à départ physiologique et la proposition de Schultz issues de l’hypnose, à départ central.


    Edmund Jacobson (Neurophysiologiste américain. 1888-1983) a été le premier à mettre en évidence que « toute pensée ou planification d’une action implique une activité musculaire, et sont liées à des phénomènes qui se passent simultanément dans le système nerveux et dans les muscles », il a beaucoup travaillé sur la relation entre le vécu émotionnel et le degré de tension musculaire. La relaxation neuromusculaire qu’il propose en 1928, repose sur le principe de l'influence du contrôle somatique sur la réponse psychique, le relâchement musculaire aboutissant à la détente mentale.


Jacobson mettra au point plusieurs méthodes parmi lesquelles :


La relaxation musculaire progressive (indirecte) qui est la méthode de référence de toutes les relaxations musculaires à départ physiologique. Le pratiquant s’entraîne à prendre conscience des tensions qu’il génère en contractant des muscles, puis à ressentir l’état de relâchement à l’arrêt des contractions.
 

La relaxation différentielle qui est une relaxation dynamique. Elle consiste à pouvoir à réaliser des actes avec le minimum de contraction musculaire et à pouvoir décontracter les muscles non-nécessaires aux actions. L’objectif est le niveau tonique optimal, l’eutonie.

 

La relaxation musculaire indirecte (contraction/décontraction)

S'apparente au protocole de relaxation musculaire progressive de Jacobson, sans le suivre "à la lettre".

.Consiste à contracter puis à décontracter tous les muscles de la tête aux pieds, zone par zone puis globalement, de façon synchronisée ou pas avec la respiration.

La Relaxation musculaire directe consiste à décontracter (directement par une simple intention) tous les muscles de la tête aux pieds (ou des pieds à la tête), zone par zone puis globalement.

      Dans les années 1908-1912, Johannes Heinrich Schultz, neurologue et psychiatre, a commencé  à mettre au point une méthode de relaxation à départ central en deux cycles.

Le premier cycle est une phase de relaxation, statique, autogène et inductive, conceptualisée pour « tout le monde », le repos « prophylactique » permettant la prévention de troubles émotionnels. Schultz pense à induire des sensations de chaleur, de lourdeur, de calme, de repos, comme cela se fait dans la pratique de l’hypnose, pour amener les sujets à une décontraction psychique.
Le training autogène de Schultz, qui date de 1932, est la méthode de référence des méthodes basées sur l’auto-concentration et l’autohypnose.

Le second cycle qui inclue l’imagerie mentale est conceptualisé comme une psychothérapie, Schultz pense que l’état de relaxation va induire une désinhibition qui va permettre l’émergence d’images issues des couches profondes de la personnalité. »

La relaxation sensorielle

Sur une base comparable au training autogène de Schultz, la relaxation sensorielle consiste à laisser venir diverses sensations agréables (pesanteur, légèreté, fraîcheur, chaleur, autres sensations…) au niveau des différentes zones corporelles, de la tête aux pieds (ou des pieds à la tête) puis globalement.

Relaxation à partir d’une image de détentes.

Il s’agit d’utiliser l’imagerie mentale pour se détendre en appelant une ou plusieurs composante(s)

sensorielle (s) (visuelle, auditive, kinesthésique, olfactive, Gustative). Il peut s’agir d’une scène complète dont

nous sommes acteur ou spectateur, ou d’une musique, un parfum, "etc".

La relaxation paradoxale (principe Mindfulness/body scan)

Cette technique est dite paradoxale, car elle consiste à parcourir le corps de la tête au pied ou inversement, sans rien faire. Paradoxalement, porter une simple attention provoque un relâchement.

                       Les relaxations dynamiques.

    

   L’intéroception, correspondant à la capacité de prendre conscience des sensations corporelles et réponses physiologiques, la kinesthésie correspond aux sensations de mouvement des parties du corps. La relaxation dynamique tend à développer l’intéroception durant des mouvements (lents) en même temps que le ressenti kinesthésique général. Elle vise une harmonie, un équilibre par réduction des tensions et crispations inutiles aux tâches et mouvements.

 

Dans ma pratique, j’utilise des exercices destinés à l’amélioration de l’eutonie (l'état de tonus optimal) et la relaxation dynamique Psychomotrice (R. Dupont). Cette dernière est axée sur la synchronisation du départ et de l'arrivée des mouvements effectués par différents membres du corps, sur la coordination de la respiration et des gestes qui est fondamentale.

 

J’axe mes interventions destinées à l’amélioration de l’eutonie sur davantage de sensations d’équilibre y compris dans les transferts et sur le sentiment d’harmonie dans les postures (on est là dans la médiation corporelle également).

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     Pas de relaxation dynamique issues de la sophrologie dans ma pratique.    La sophrologie communique beaucoup à propos des relaxations dynamiques qu’elle propose, bien que je me sois formée à ces méthodes durant les années 2007/2008, j’ai rapidement abandonné ce type de pratique. Pour deux raisons principales. La première est due au fait qu'il s'agit de "mixage" de plusieurs méthodes qui se basent sur des postulats différents et que je n'ai jamais été informée de la validité de ces "mixages", ni sur les processus censés être mis en jeu. De plus les séances, envahies d'un vocabulaire compliqué qui les contraries inutilement, sont réglées au millimètre et ne tolèrent aucune adaptation. Ce qui est un non-sens, l’individu n'est plus au centre de sa pratique. Sans compter que l'emploi d'un vocabulaire spécifique ne se justifie pas, rends l'apprentissage inutilement indigeste, alors que d'autres méthodes beaucoup plus simples et validées existent. Utiliser des moyens les plus simples possibles est fondamental en formation, la psychologie vise l'autonomie des individus. Finalement, mes conclusions rejoignent celles d'un rapport rédigé récemment par l’Inserm (2020) .*

*Centre de Recherche en Épidémiologie et Santé des populations (CESP), Unité INSERM 1178 Santé publique et santé mentale. Evaluation de l’efficacité et de la sécurité de la sophrologie – rapport d’expertise préparé par Soumaya Ben Khedher Balbolia, Aminata Ali, Christine Hassler, Caroline Barry et Bruno Falissard, Paris, 2020, P (16).

 L'apprentissage de la relaxation, applications :


● Gérer son Énergie.


Permet de récupérer assez rapidement de l'énergie par réduction de la fatigue alors que les phases de récupération sont très souvent sous-estimées, autant dans le sport de haut niveau que dans d’autres domaines. La pratique d’une méthode de relaxation permet d’atteindre rapidement un calme d’une intensité plus importante que durant le sommeil. On peut l’utiliser (séances asses longues) :


Après un gros effort physique et/ou mental.


À titre prophylactique ou de prévention.


L’autonie quant à elle, permet une réduction de l’énergie dépensée.


● Gestion du stress, prévention de l’hyper stress. Particulièrement chez les personnes trop stressées de façon fréquente.


● Connaissance de soi.


● Développement de l’intéroception : capacité à évaluer son activité physiologique, modifications ou signaux provenant des viscères par le système nerveux végétatif, et des muscles, tendons et articulations par le système nerveux central.


● Amélioration de la conscience du schéma corporel et des sensations vécues.


● Amélioration des capacités de concentration


● Régulation émotionnelle (composante subjective et physiologique des émotions).


● Support de la pratique d’autres méthodes telles que par exemple l’imagerie mentale et l’anxiété management training.


● Augmentation du répertoire d’expériences de sérénité.


● Amélioration de sa relation à son corps, confiance en sa présence corporelle.


● Harmonie des gestes (eutonie).


● Synchronisation, coordination des mouvements.

​Méditation de pleine conscience ou Mindfulness.

Je ne classe pas la méditation de pleine conscience ou Mindfulness  dans les méthodes de relaxation, ce n’en est pas une, même si une réponse relaxation peut avoir lieu dans la pratique. Certaines séances peuvent être au contraire très actives, voire difficiles. L’objectif principal de la Mindfulness n’est pas une réponse de relaxation mais le maintien de l’attention sur ce qu’il se passe dans l’instant présent. Ce qui va permettre la distanciation ou défusion, la prise de conscience de son dialogue interne, les relations entre les pensées, les comportements et les émotions, et favoriser l’acceptation des vécus difficiles. J'ai développé sur la mindfulness dans une page dédiée.

En savoir plus sur la Mindfulness.

L'imagerie mentale.

Une image mentale correspond à une représentation mentale évocatrice des qualités sensorielles d'un objet absent du champ perceptif.
Les humains possèdent généralement la capacité de « rappeler » et d’anticiper toute ou partie d’une expérience sensorielle vécue ou à venir, ils créent pour se faire des images mentales. L'aphantasie est l'incapacité de se représenter une image mentale. Quand nous lisons, il arrive que des images mentales (faisant appel à nos cinq sens)  se présentent à nous, il se trouve que des histoires peuvent être inventées ou ré-inventées. Les images mentales éprouvées sont relatives aux scripts qui peuvent être générés.

 

En Psychologie de la performance et du sport l’imagerie mentale est une méthode d’entraînement des compétences mentale. En psychothérapie, les psychologues ont recours à l’imagerie mentale à différentes fins.

Étant donné que l'imagerie mentale est aussi définie comme une activité cognitive, même si elle peut être à des fins de relaxation ou faire appel à la relaxation pour favoriser ce que l'on souhaite imager. J'ai développé sur cet outil dans la page précédente :

Panorama de mes approches et méthodes.

Médiation corporelle.  

Médiation corporelle-férédrique-delrieu-psychologue
Méthode-médiation-corporelle-psychologie
Médiation corporelle-psychologie


La médiation corporelle, le corps comme intermédiaire entre soi et les autres.


Postulat : les éprouvés corporels jouent un rôle dans la construction des interactions que l'individu entretient avec lui-même et son environnement.


La médiation corporelle dans ma pratique concerne le corps vécu dans la relation du sujet au monde, notre présence corporelle et les représentations que nous nous en faisons. Le vécu corporel est en lien avec l’état émotionnel, la pensée, la conscience de soi, il est corrélé à notre pertinence ou performance et à nos actions. Le corps est langage et expression, même lorsque ce langage n’est pas conscient.


La médiation corporelle concerne donc ce que nous "ressentons être" à travers nos postures, nos moyens d’expression, notre communication verbale et non-verbale, les relations, etc. Elle vise l’authenticité, le développement de l’aisance, la confiance d’être et l’affirmation de soi.

J’utilise la médiation corporelle à des fins de confiance en sa présence, d’expression de soi et de découverte de nouvelles dimensions d’être. Je ne classe pas les relaxations dans cette approche, certains le font. Toutes les approches psychocorporelles accordent une place centrale aux sensations et perceptions, cette conscience du corps vécu qui consiste aussi à s’accueillir dans sa singularité, est très importante. Le corps vécu dans la relation aux autres et au monde nécessite de développer des capacités d’accueil et de perceptions, aussi de l’extérieur, des autres (dont la présence n’est pas vécue comme une menace) et des situations, de s’y ajuster en demeurant authentique.

L’objectif est d’investir son corps comme support d’expression de soi, de favoriser le jeu du corps médiateur, de ressentir l’harmonie au cœur du monde et des autres. Ce qui de facto va générer un remaniement à la fois de la perception de soi, de ses croyances, des moyens d'expression et de communication, ainsi que des façons d’appréhender les situations. Pour s’ouvrir au monde en différents contextes dans une relation ludique avec soi-même, en osant s’exprimer pleinement. Et à partir de là, développer davantage de curiosité, d’enthousiasme et de créativité,

     Un milieu sécurisant et ludique est nécessaire pour se confronter au regard extérieur, éprouver des variations d’états, se rencontrer dans des dimensions nouvelles, etc. Durant ce type d’atelier, les individus sont parfois amenés à se défier, aussi le cadre de ce type de séance en groupe, doit être respecté par tous. L'expérience de par des mises en situation et son étayage (individuel et/ou collectif) sont les piliers de la médiation corporelle.


     En fonction des objectifs, différentes techniques peuvent être employées, au niveau de l'expression comme au niveau de l’élaboration de l’éprouvé qui fait suite. Parmi les techniques employées : jeux et exercices à thème, jeux de rôles, photo shoot, expression corporelle y compris par la voix, mise en situation, "etc". Ces techniques peuvent se combiner avec les méthodes de relaxation et d’imagerie mentale.

Outils spécifiques à la psychothérapie : 

Émotions difficiles - Humeur dépressive -Troubles anxieux et anxio-traumatiques

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Il est important de rappeler qu'une psychothérapie se doit d'être dispensé par un psychothérapeute (bac+5 en psychologie minimum). Lorsque l'on tape sur Google psychothérapie psychocorporelle, des résultats s'affichent avec les mots yoga, relaxation, sophrologie, "etc". Si l'on cherche un peu mieux on s'aperçoit qu'il n'existe en réalité aucune psychothérapie psychocorporelle. Et pour cause, il n'existe que des approches psychocorporelles intégrées à des psychothérapies, et davantage encore si l'on s'attache aux psychothérapies validées comme efficaces pour une problématique ou un trouble.

     Les méthodes psychocorporelles font partie intégrante des thérapies TCC, il s'agit alors de pratiques intégrées à une méthodologies qui l'englobe. Les émotions sont multicomponentielles, il faut donc les aborder aussi par la cognition, et il en va de même en cas de psychotraumatisme. En effet, les substrats cérébraux qui traitent les émotions ne sont pas "les plus intelligents" de notre cerveau, il est souvent nécessaire de rétablir des connections entre les différents substrats.

    Dans le domaine d’intervention qui concerne des problématiques envahissantes et qui font souffrir, il faut vraiment pouvoir différencier les problématiques et comprendre à la fois la pertinence de l'approche psychocoporelle, ses limites et ses contre-indications, du fait de la nature de certains troubles. Par exemple, l'usage de la Mindfulness est validé comme une aide au traitement des états de stress post-traumatique, la pleine conscience favorise la diminution de certains symptômes, elle n'est par contre, pas validée pour ce qui concerne la réduction des reviviscences, tandis que dans ce contexte, les séances doivent être adaptées du fait de capacité de concentration réduite.

J'utilise les méthodes psychocorporelles en différentes situations à différentes fins :

 

 

● En période d'hyper-stress chronique ou de dépression, pour récupérer et ne pas se laisser influencer par le dialogue interne

● En cas de ruminations. .

● Renforcement et acquisition du sentiment de confiance et de sécurité.

● Régulation des émotions difficiles.

● L’habituation aux stimuli anxiogènes, l'extinction de la réponse anxiogène par des méthodes de contre-conditionnement.

● La neutralisation des stratégies d’évitement mal adaptées.

● Étant donné que les méthodes psychocorporelles s'enseignent et que les individus peuvent devenir autonome à les utiliser, elles permettent des interventions de leur part au quotidien, et "sur le fait". Ce qui accroît l'efficacité d'une psychothérapie en même temps que le sentiment d'autoefficacité des individus.

Quelques exemples d'application ci-dessous.

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     Les problématiques de dysrégulation émotionnelle qui se manifestent par des débordements émotionnels ou épisodes émotionnels particulièrement désagréables, vont pouvoir s’améliorer par un travail de régulation émotionnelle incluant des méthodes psychocorporelles. Il en va généralement de même des ruminations. Les troubles manifestes et « handicapants » doivent être appréhendés sous différents angles thérapeutiques, ils incluent des débordements émotionnels, des dysfonctionnement cognitifs (y compris de la mémoire) et des conduites d’évitement. Ces dernières, qui amènent aussi à un isolement, sont généralement délétères en plus de ne pas être efficaces à moyen et long terme, l’évitement amplifie généralement les problématiques.

 

     Certaines méditations et séances d’imagerie mentale, pratiquées régulièrement pendant plusieurs semaines après apprentissage, vont pouvoir renforcer le sentiment global de sécurité et de confiance.

 

     L'imagerie permet de générer des émotions positives et des états de bienveillance. Or, les émotions positives plus précisément la joie, l’intérêt, la satisfaction, la fierté et l’amour, « élargissent » notre façon de penser et notre répertoire de comportements. Fredrickson a mené une expérience à partir de la méditation sur la bienveillance, et comparé les effets à un groupe contrôle. Les résultats ont montré que cette pratique de la bienveillance produisait au fil du temps, une augmentation des expériences quotidiennes d'émotions positives.

 

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        La prise en charge des troubles de stress post-traumatique (TSPT) par des thérapies centrées sur le traumatisme est favorisée par des méthodes psychocorporelles. Ces troubles ne peuvent cependant se gérer comme le stress "aigu normal" parce que le mot traumatisme implique d'autres processus. La persistance du souvenir traumatique est entre autres liée à un dysfonctionnement cognitif, incluant la mémoire et peut-être aussi à un dysfonctionnement de son contrôle (sur ce dernier point, la recherche s’interroge).

  Pour ce qui concerne l'anxiété générée par certains événements et les stratégies d’évitement qui les accompagnent souvent. J'utilise deux techniques principales :


● Permettre la confrontation aux situations anxiogènes, l’objectif est de permettre un processus « d’habituation », la diminution d’une réaction suite à la répétition du stimulus qui la suscite
→ Méthodes « d’exposition » en situation de relaxation.
→ Acceptation du vécu en position d’observation d’un phénomène expérientiel (ce qui est différent que de le fait de subir), c’est le principe mindfulness.
● Briser l’association d’un stimulus à une réponse anxieuse. On associe le stimulus à une meilleure réponse, antagoniste à la réponse anxiogène. → On utilise alors la relaxation + l’imagerie mentale.

L’AMT de Suinn (1972), que j’utilise beaucoup, vise à l'autorégulation en obligeant progressivement les sujets à assumer davantage de responsabilités pour désactiver l'excitation. Les principales caractéristiques comprennent l'imagerie mentale, l'utilisation de techniques de relaxation et de techniques cognitives pour la désactivation ou la prévention émotionnelle. Puis le transfert de cette adaptation à l'environnement externe. Cela consiste en quelques séances à apprendre a opposer des images mentales agréables aux vécus émotionnels difficiles, et à savoir intervenir dès les prémisses d’un épisode.

 

 

 

LE CABINET

Actuellement sur la commune

de Magland 74300.

Je prospecte pour un déménagement de cabinet et propose des webconsultations..

Mes propositions de formations, interventions pour groupe demeurent inchangées.

Je me déplace autant que possible.

En France, en Suisse et au-delà.

 HORAIRES

Du lundi au vendredi

10h - 13h et 14h - 19h30

Je travaille les week-ends dans le champ de la psychologie de la performance et du sport.

Ainsi que pour animer certains stages.

 

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